Selon nos informations, Les Républicains de la métropole de Lyon se sont réunis ce jeudi matin pour échanger autour d'un accord avec Gérard Collomb pour le deuxième tour des élections. Ils ont fixé des conditions strictes comme celle de ne pas le voir redevenir président de la métropole.
Les discussions autour d'un accord entre la droite et Gérard Collomb à Lyon dans le cadre du deuxième tour des élections métropolitaines se sont accélérées. Mercredi, le maire de Lyon a rencontré le président d'Auvergne-Rhône-Alpes pour discuter d'éventuelles alliances dans le but de faire barrage aux Verts.
Laurent Wauquiez se serait montré favorable à une telle idée pour éviter de se retrouver dans une campagne régionale de 2020 avec deux bastions Verts : Lyon et Grenoble. Néanmoins, le président du conseil régional a dû rapidement faire face à la levée des boucliers des maires Les Républicains de la métropole de Lyon, à l'image de Philippe Cochet (Caluire), Alexandre Vincendet (Rillieux) ou Christophe Quiniou (Meyzieu) qui ne voudraient pas d'une telle alliance au profit de Gérard Collomb.
À l'échelle métropolitaine, un consensus est rapidement apparu : Les Républicains sont arrivés devant Gérard Collomb, ce dernier doit se ranger derrière eux et non l'inverse. Dès lors, pour eux, François-Noël Buffet doit être le candidat pour la présidence la métropole.
Ce jeudi matin, Les Républicains se sont donc réunis pour décider de la marche à suivre. Selon nos informations, ils ont refusé tout accord global avec Gérard Collomb, mais laissent la porte ouverte à des accords locaux sur les circonscriptions. Ils ont néanmoins mis une condition sine qua non sur la table : Gérard Collomb doit s'engager publiquement à ne pas être président de la métropole de Lyon. Une proposition qui pourrait prendre des allures "d'inacceptable", Collomb se retrouvant alors à transmettre la métropole qu'il a contribué à fonder à ses anciens adversaires politiques.