Plusieurs ponts de la Métropole de Lyon ont besoin de travaux. Certains - comme le pont de l'Ile Barbe et celui Couzon - ont même dû être interdits aux voitures. Lyon Capitale a rencontré Jean-Luc Attia, le directeur de la branche routes, autoroutes et ouvrages d’art d’Artelia, groupe international de conseil, d’ingénierie et de management de projet, qui comprend à Lyon la société Quadric spécialisée dans les ouvrages d’art.
Lyon Capitale : À partir de quand peut-on dire qu’un pont est dangereux pour ceux qui l’empruntent ? Jean-Luc Attia : Tout dépend de la structure du pont. De manière générale, il faut être attentif à l’état des éléments de structure porteurs comme les piles, les poutres ou encore les câbles pour les ponts suspendus ou haubanés. Ces derniers éléments doivent faire l’objet d’une attention particulière car ils ont une grande importance dans la stabilité des ouvrages. L’État a défini les niveaux de prescription dans sa classification IQOA (voir encadré), nous nous appuyons sur eux pour dire quand il y a un enjeu de sécurité."Un point à retenir : le premier facteur d’usure est l’eau de pluie"
Globalement, la régularité de la surveillance permet de savoir comment s’érode un pont. Normalement, chaque pont est inspecté tous les cinq ans. La technologie actuelle nous permet d’aller assez loin dans la surveillance avec des accéléromètres
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