L'année 2019 a battu tous les records en termes d'immobilier à Lyon, tant sur les prix que les volumes de transaction. Si bien que les acquéreurs commencent à se décentrer de la métropole pour investir ailleurs dans le département. Avec à la clé une contagion importante de l'augmentation des prix sur le "Nouveau Rhône".
La Fnaim a profité de sa conférence semestrielle pour se féliciter des résultats, désormais connus (lire ici), d'un millésime 2019 particulièrement goûté du milieu. Plus d'un million de transactions sur l'ensemble du territoire national et une progression soutenue du prix de la pierre dans les métropoles, dont Lyon, qui reste la troisième ville la plus chère de France, avec un prix moyen s'établissant à 4230 euros le mètre carré (source Fnaim décembre 2019).
Une tendance haussière qui conduit de plus en plus de ménages à s'éloigner de métropole et de son cœur lyonnais pour acquérir en proche périphérie. Ruissellement ou exclusion, c'est selon. Avec à la clé d'importantes progressions du marché dans certains secteurs bien desservis, à moins d'une heure de Lyon. Le rêve d'une maison dans le Beaujolais se mue désormais en alternative pragmatique au vu des tarifs autour de Villefranche notamment. Idem dans les secteurs de Vienne, de Bourgoin-Jallieu ou de la Cotiêre de l'Ain, comme analysé dans notre dossier immobilier du mois de février (disponible en kiosque).
Preuve éclatante de cette tendance, les prix ont davantage augmenté sur le département du Rhône que sur la ville de Lyon en 2019. Avec une progression de 6,8% pour les appartements rhodaniens et de 4,5% pour les maisons. Maisons qui s'achètent 323.000 euros en moyenne, soit le prix d'un T3 lyonnais.
"Rien d'étonnant dans ces chiffres, pour Nicolas Bouscasse, nouveau patron de la Fnaim du Rhône depuis le 1er janvier. Ce sont bien mes métropoles et les grandes villes qui tirent les prix de l'immobilier en France, mais elles ont un rayonnement au-delà des épicentres. Et les transports ont joué sur la croissance du marché dans la proche périphérie." De quoi relancer quelques débats sur l'accessibilité à la ville centre, en pleine période électorale.
"Plus d'un million de transactions sur l'ensemble du territoire national"
1 million, ça fait beaucoup, et puis ensuite on se dit : "mais que vient faire ici ce chiffre national dans un article qui parle du local ?
Est-il là pour montrer que "ça spécule à tout va" parce que les retraites par produits bancaires ou par répartitions, ceux qui ont les moyens n'y croient plus ?
Et pour les élections : ça pose surtout la question de l'implantation des entreprises loin des lieux de vie ! Gaspillage des ressources pour tous ces déplacements inutiles (mais si nécessaire à la spéculation de faire des concentrations).
🙂
La spéculation, problème des villes monde (Londres, Paris, NYC, Tokyo…) à un degré moindre, risque de se reproduire dans la métropole.
Et les espaces verts c'est pour quand ?