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Lyon : la Marche des libertés prévue samedi partira de la place du Maréchal Lyautey

Le collectif opposé à la proposition de loi « sécurité globale » lance un nouvel appel à la manifestation pour ce samedi 5 décembre, à Lyon et dans toute la France.

Toujours prévue ce samedi malgré le périmètre d'interdiction de manifestation arrêté par la Préfecture ce vendredi, la Marche des libertés acte 2 aura bien lieu et partira du 6e arrondissement de Lyon, à hauteur de la place Maréchal Lyautey dès 15h.

Une mobilisation qui prendra forme dans toute la France, en signe de protestation contre la loi de sécurité globale. " Des rassemblements ou manifestations sont déjà prévus dans de nombreuses villes cette semaine, souvent en convergence avec les actions menées dans le cadre de la journée nationale contre le chômage et la précarité, explique NON à la loi sécurité globale. Violences sociales, répression et violences policières, dont l’invisibilisation serait facilitée par ce projet de loi, font partie d’une même politique d’injustices visant certaines populations. »

" Le gouvernement jette de l'huile sur le feu "

Le collectif pointe surtout du doigt l'article 24 de la loi - qui a selon ces opposants une disposition « liberticide » puisqu'il empêcherait de filmer les forces de l'ordre lors de leurs interventions - ainsi que sa réécriture, alors même que la loi de sécurité globale a déjà été adoptée par l'Assemblée nationale.

Le contexte actuel, marqué notamment par " l'agression sans raison d’un producteur de musique " par des officiers pèse lourd, le collectif estimant que " sans vidéos, ces violences auraient été passées sous silence ". Les manifestants estiment par ailleurs que le gouvernement " continue à jeter de l’huile sur le feu en maintenant la loi « sécurité globale » " et qu'il tente, en douce, " de sortir l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale... pour mieux inclure ses dispositions dans l’article 25 de la loi sur le séparatisme ".

Une suppression de la loi ou rien

De plus, la présence des articles 21 et 22 de cette loi pose selon le collectif un problème majeur au niveau de " la liberté d'expression et de manifestation ". Ceux-ci doivent donc " disparaître " puisqu'ils " représentent une menace pour le droit d’informer et d’être informé ".

Tant qu'aucune disposition ne sera prise de la part du gouvernement quant à la suppression de la loi Sécurité globale, les manifestants indiquent que leurs " actions se multiplieront ". Ce sera le cas dès samedi.

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