Avec le concours de 15 mairies, la Métropole de Lyon a signé une Charte Villes et Territoires "sans perturbateur endocrinien". Avec comme principal objectif, la lutte contre ces substances nocives et présentes dans certains produits du quotidien.
Ce mercredi 8 décembre, la Métropole de Lyon a signé la Charte des Villes et Territoires "sans perturbateur endocrinien", aux côtés de 15 autres communes. L’objectif, s’engager dans une dynamique globale de réduction de l'exposition de la population aux perturbateurs endocriniens, des substances capables d’interférer sur le système hormonal des plus jeunes et des femmes enceintes principalement.
Santé et environnement
Ils peuvent se trouver aussi bien dans les produits de soin corporel, dans les emballages, dans les aliments, que dans les meubles et les matériaux de construction. Avec la signature de cette Charte, la Métropole de Lyon et les communes signataires entendent " prendre à bras le corps" un enjeu sanitaire et environnemental de première importance. Les collectivités engagées, dont Lyon, Bron, Villeurbanne, et Charly font partie, vont ainsi développer des actions autour de la restriction de l'usage des pesticides, l'information de la population et des professionnels de santé, la réduction de l'exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation, la mise en place des critères d’éco-conditionnalité et la sensibilisation des habitantes.
44 communes peuvent encore signer
Deux mois après avoir traversé une crise institutionnelle à la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, son président, s’est dit "heureux que tant de maires se soient joints à la Métropole de Lyon dans la signature de cette Charte". En effet, les trois quarts des maires de l’agglomération menaçaient encore de quitter la collectivité ou de ralentir son fonctionnement il y a quelques semaines. Malgré la fronde, le président de la Métropole assure "qu’il y a toujours eu un dialogue, les choses avancent et se passent bien". Concernant la charte, seulement 15 communes sur 59 ont décidé de la rejoindre, pour le moment. "On a écrit à l’ensemble des mairies, là ce sont les premières qui se sont prononcées ce qui représente près de 900 000 habitants donc plus de la moitié de la population de la Métropole. J’espère que d’autres vont suivre, mais pour certaines voulaient d’abord une délibération de leur conseil municipal, chacun a ses processus de décisions qui sont respectables", a expliqué Bruno Bernard.
les perturbateurs endocriniens ? Seraient ceux.celles qui s'opposent au syndrome khmer !