Selon le bilan 2018 sur la qualité de l'air en Auvergne-Rhône-Alpes, réalisé par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, la qualité de l’air s’est légèrement améliorée en 2018 même si les valeurs restent élevées, notamment dans la métropole de Lyon.
Selon le bilan 2018 de Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, la métropole de Lyon et le département du Rhône ont connu une légère baisse de la pollution en 2018. Pourtant que ce soit dans le département ou dans la région, tous les indicateurs dépassent les seuils sanitaires de l'OMS.
Selon Atmo en 2018, il y a eu :
- Un dépassement de la valeur limite annuelle en NO2 (qui est égale au seuil OMS), principalement sur la Métropole de Lyon aux abords des voiries principales : 13 700 personnes exposées sur le Rhône (dont 13 400 habitants dans la métropole de Lyon).
- Un Dépassement de la valeur cible pour la santé en Ozone (en zones de fond périurbain et rural) : 75 000 personnes exposées sur le Rhône (48 000 dans la métropole de Lyon)
- Un Dépassement de la valeur cible pour la végétation en Ozone (en zones de fond périurbain et rural).
Par ailleurs, une partie de la population du Rhône reste exposée à des niveaux de particules supérieurs aux valeurs. En tout, 162 000 habitants ont été exposés à des niveaux de particules supérieurs aux valeurs recommandées par l’OMS pour les PM10 (niveaux >20 g/m3 en moyenne annuelle) et 1 400 000 habitants pour les PM2,5 (niveaux >10 g/m3 en moyenne annuelle). “La grande majorité de ces personnes résident dans la Métropole lyonnaise” note Atmo.
Depuis 2007, tous les indicateurs ont baissé à l'exception de l'Ozone qui a augmenté de de 32% à Lyon, de 29% dans le Rhône et de 27% dans la région. Ces chiffres n'ont rien d’étonnant après la publication par Greenpeace au début du mois d’une carte alarmante des écoles et crèches polluées.
Bilan 2018 de la qualité de l'air en Auvergne-Rhône-Alpes by JustinB17 on Scribd