Denise Domenach-Lallich, résistante lyonnaise pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédée dans la nuit de dimanche à lundi à l’âge 95 ans. Elle s’était engagée dans la Résistance en 1940 alors qu’elle n’avait que 16 ans.
Née en 1924 dans une famille bourgeoise de Lyon, proche des sphères démocrates et catholiques locales, Denise Domenach-Lallich s’alarme très jeune des dangers de l’idéologie nazie. En 1940, alors qu’elle n’a que 16 ans, elle recopie et distribue ses premiers tracts politiques avant d’intégrer, en 1942, le mouvement étudiant des Forces Unies de la Jeunesse (FUJ). Un an plus tard, l’étudiante en Lettres devient membre des Jeunes Chrétiens Combattants aux côtés de Gilbert Dru, l’un des cinq résistants fusillés le 27 juillet 1944 place Bellecour, avant de devenir responsable des Jeunes des Mouvements unis de la Résistance (MUR). Recherchée par la Gestapo à partir du mois d’août 1944, elle entre dans la clandestinité jusqu’à la fin de la guerre.
En 1945, Denise Domenach-Lallich obtient sa licence de Lettres et devient enseignante. Elle n’a cessé de témoigner de son expérience et de l’Histoire de la Résistance auprès des jeunes et dans son ouvrage autobiographique Une jeune fille libre : journal 1939-1944 (2005).
Ses obsèques auront lieu le lundi 27 juillet au matin en la basilique Saint-Martin-d’Ainey dans le 2e arrondissement de Lyon.