La rupture du contrat Rhônexpress n'a toujours pas été votée au Sytral. Le président de la métropole, David Kimelfeld, qui en a fait une priorité, demande que le sujet soit inscrit à l'ordre du jour du Conseil syndical du 14 février. La rupture Rhônexpress, navette vers l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, sera-t-elle actée avant les élections ?
Ce vendredi 17 janvier, les élus du Sytral étaient réunis pour examiner les conséquences d'une résiliation du contrat Rhônexpress. Ce dernier a fait l'objet de négociations pendant 8 mois entre la métropole, le Sytral et Vinci. Négociations qui ont échoué, l'offre de Vinci était trop éloignée des objectifs fixés : faire baisser les prix, améliorer la desserte de l'est et avoir des solutions concurrentes. Lors des échanges, Vinci "faisait peser la quasi-intégralité des risques à la collectivité", selon la métropole et son président, David Kimelfeld avait décidé d'amorcer la rupture.
Cette dernière doit être votée par les élus du Sytral, la question qui reste encore en suspend, c'est quand ? Avant ou après les élections ? Dans un communiqué, le président de la métropole demande à la présidente du Sytral, Fouziya Bouzerda, "d’inscrire à l’ordre du jour du Conseil syndical du 14 février la décision de résiliation du contrat Rhônexpress car attendre, serait contraire à l’intérêt du territoire".
Une ultime clause
Du côté du Sytral, plusieurs scénarii sont possibles. Rhônexpress dispose d'une ultime clause de "revoyure", ce qui lui permettrait d'accepter d'ici la fin du mois l'ultime proposition de la métropole qu'ils avaient refusée fin 2019. Si ce n'était pas le cas, un conseil syndical pourrait être organisé en février précise-t-on du côté de l'autorité régulatrice, sans préciser que cela se ferait le 14 février. Le vote devrait donc avoir lieu avant les élections. Si ce n'était pas le cas, le dossier étant sensible, les citoyens pourraient ne pas comprendre pourquoi certains élus décideraient de freiner subitement.
Rupture Rhônexpress : que va-t-il se passer maintenant à Lyon ?
Bonjour
Certain membres du SYTRAL défendent les intérêts de la Métropole de ses habitants et sont pour la résiliation d'autres défendent les intérêts de VINCI et de leurs actionnaires.
(Collomb avertit et propose une conciliation, mais surtout un étrange avertissement) "Capital le 16 décembre".
Rappel 17millions d'euros investis par les actionnaires et plus de deux millions de résultat en 2018 à repartir, le contrat cour jusque en 2038.
Très bon placements !!!!