Après les multiples accusations d’agressions sexuelles contre l’abbé Pierre, la maire du 1er arrondissement de Lyon, Yasmine Bouagga, souhaite organiser un échange "autour de la représentation de la fresque des Lyonnais."
Plus de 20 femmes ont pris la parole depuis le mois de juillet pour dénoncer des faits d’agressions sexuelles qu’aurait commis l’abbé Pierre, décédé en 2007, entre la fin des années 1970 et 2005. Et alors que la Fondation Abbé-Pierre a annoncé qu’elle allait changer de nom, à Lyon, la question se pose désormais de garder ou non la figure du Lyonnais d’origine, de son vrai nom Henri Grouès, sur la fresque des Lyonnais (1er arr.).
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Un échange organisé avec la Fondation Abbé-Pierre
Sur son compte X (ex-Twitter), la maire du 1er arrondissement, Yasmine Bouagga, s’est exprimée ce lundi 9 septembre et dite "choquée par les révélations de l’enquête sur les violences sexuelles commises par H. Grouès." Et d’ajouter : "Sollicitée par une association de défenses des victimes, j’invite à un échange autour de la représentation de la fresque des Lyonnais avec Cité Création et la FAB (Fondation Abbé-Pierre : ndlr)." Contactée, elle n'a pas répondu dans l'immédiat à notre sollicitation.
D’après nos confrères de France 3, l’établissement privé Saint-Marc, lycée dans lequel l’abbé Pierre a fait ses études, aurait fait le choix de voiler la plaque commémorative sur la façade du lycée.