Ce lundi, Laurent Blanc a été présenté comme le nouvel entraîneur de l’OL. Le Cévenol n’a pas fait de grands discours mais a promis beaucoup de travail pour que son groupe retrouve la confiance.
Il y a bien longtemps qu’il n’y avait pas eu autant de monde dans l’auditorium du centre d’entraînement de l’OL. Les résultats depuis quinze mois ont fini par lasser et c’est finalement un vent de fraîcheur qui a fait son apparition en même temps que Laurent Blanc s’est présenté face aux journalistes. Ce lundi, "le Président" a officiellement pris ses fonctions d’entraîneur de l’OL, en lieu et place de Peter Bosz. Devenu le 19e coach de l’ère Jean-Michel Aulas, l’entraîneur français a enfin atterri dans un club où son nom est apparu plus d’une fois durant la dernière décennie. Surpris par tant de monde pour cette présentation, Blanc n’a pas caché sa satisfaction de retrouver un banc, six ans après son départ du PSG.
"Je suis très heureux d’être ici. La situation est compliquée et pas facile certes. Ça a failli se faire avant mais pour diverses raisons, ça ne s’est pas fait. Oublions tout ça et il faut se focaliser sur le présent et le futur maintenant", Laurent Blanc, nouvel entraîneur de l'OL
Le présent lyonnais n’est pas très reluisant. Les coéquipiers d’Alexandre Lacazette n’ont pris qu’un point sur les cinq derniers matchs et pointent déjà à neuf longueurs des places qualificatives pour la Ligue des champions. L’objectif affiché par Jean-Michel Aulas et la direction durant l’été est déjà bien loin. Laurent Blanc est conscient "qu’il y a un urgence de points" d’ici à la trêve, le 13 novembre prochain. Ayant pris en charge son 1er entraînement lundi matin, le champion du monde 1998 a promis "d’y aller en douceur mais avec fermeté" avec notamment une préparation physique plus poussée afin que le groupe retrouve de la confiance. Une confiance individuelle et collective qui fait défaut à l’OL actuellement.
Regarder vers l'avant
"Je pense que ça va être compliqué, je ne suis pas un doux rêveur et que tout change en un coup de baguette. Les joueurs sont peinés et leurs responsabilités sont engagées, a détaillé le nouvel homme fort de l’OL. Ils en sont conscients et c'est pour ça qu'ils ont la tête lourde. Il faut que la notion de plaisir soit réactualisée et que l’effectif se libère pour répondre aux attentes des supporters, du club."
À ses côtés, Jean-Michel Aulas avait retrouvé le sourire qui l’avait quitté après le nul (1-1) contre Toulouse et qui a conduit à la mise à pied de Peter Bosz. Après des années de cour assidue, le président lyonnais a enfin réussi à attirer Laurent Blanc sur le banc de l’OL. Un peu par la force des choses mais il n’a pas boudé son plaisir, lui qui a "toujours rêvé d’avoir Laurent comme entraîneur. Quand on a eu la certitude que ça pouvait se faire, on a foncé et fait en sorte que ça puisse se faire".
Une façon de ne pas répéter l’erreur de l'automne 2019 quand Rudi Garcia, "un choix de Juninho", avait été préféré au Cévenol pour succéder à Sylvinho. Les erreurs du passé sont désormais derrière et c’est tout un club qui veut regarder vers l’avant. Avec malgré tout ce sentiment "d’urgence et ce besoin de prendre des points" pour remonter la pente.
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