Avec 134 voix sur 204, Laurent Wauquiez a été réélu président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes dès le premier tour de scrutin lors de la première assemblée plénière de ce nouveau mandat.
Cinq jours après le verdict des urnes, les conseillers régionaux ont étrenné leur nouveau mandat ce vendredi matin à l’hôtel de région de la Confluence. L’élection du nouveau président de région était à l’ordre du jour de cette première assemblée plénière. Sans surprise et fort d’une large majorité, 136 élus sur 204 sièges, Laurent Wauquiez a été réélu président du conseil régional pour les six ans à venir. Il est même mieux élu qu’en janvier 2016 : 134 voix. Deux voix de son camp se sont toutefois perdues en route et ont gonflé le score de Fabienne Grébert et Najat Vallaud-Belkacem
Quatre candidats s’étaient présentés, pour la forme, face à Laurent Wauquiez pour ce troisième tour du scrutin régional : Cécile Cukierman (PCF), Fabienne Grébert (EELV), Andrea Kotarac (RN) et Najat Vallaud-Belkacem. Une dizaine de jours après avoir fait alliance, la gauche refait chambre séparée.
"Tourner la page de la crise"
Avant de présenter sa candidature et comme la loi le prévoit, Laurent Wauquiez avait adressé sa feuille de route pour le mandat à venir aux 204 conseillers régionaux. Un court texte dans lequel le président de région sortant rappelait son bilan : “une bonne gestion de l’argent public (…) la préférence régionale, la même attention pour les grandes villes que pour les petites communes”. Il fixe aussi l’horizon du mandat à venir : “agir sérieusement contre l’insécurité, relocaliser la production et les emplois dans notre région, agir pour un meilleur accès à la santé, améliorer la qualité de l’air”. Laurent Wauquiez concluait en promettant de “tourner la page de la crise et ouvrir une nouvelle espérance”.
Priorité à la sécurité et à la relocalisation
De retour dans son fauteuil de président de région, Laurent Wauquiez a esquissé les premiers jours de son mandat et rappeler sa ligne politique. “La politique s’abime dans ces allers et retours, et ces revirements où les élus vont de reniement et reniement. Surtout dans les périodes de crise, on a besoin d’une boussole et d’un cap clair. Nous n’avons avec notre équipe jamais fait mystère des valeurs fortes qui guident notre action : la bonne gestion de l’argent public, le soutien aux classes moyennes, l’égal respect pour les territoires qu’il s’agisse des plus petites de nos communes ou de plus grandes, le travail plutôt que l’assistanat, le respect, le refus du communautarisme, la défense et la transmission de notre mode de vie, l’autorité et le mérite, mais aussi la solidarité envers nos aînés, le sens de l’audace et de l’entrepreneuriat. En deux mots, le bon sens”, souligne-t-il. Les premières actions de ce nouveau mandat Laurent Wauquiez veut les tourner vers la sécurité et la relocalisation d’entreprises : “Si cette crise a confirmé une cruelle réalité, c’est que la désindustrialisation de la France est synonyme d’une dangereuse dépendance à la Chine. Depuis trop longtemps, la France soumet ses entreprises à une concurrence extérieure déloyale tout en les plombant par une surenchère infernale de charges. Nous proposons un plan de 1,2 milliard d’euros”.
Un renouvellement de mandat dans la droite ligne de l'élection.
Les 4 autres postulants n'ont même as eu la décence tirée de leurs défaites. On peut perdre mais dans l'honneur.