La banque LCL, basée à Lyon, a annoncé début mars la fermeture de 250 de ses plus petites agences en 2022. Aucun licenciement n'est au programme pour le moment.
La banque LCL, dont le siège social se trouve à Lyon, a annoncé début mars la fermeture de plusieurs centaines de ses agences courant 2022. Il s'agirait des plus petites agences, comptant moins de quatre salariés. Au total, au moins 250 agences sont concernées sur l'ensemble du réseau LCL.
Dans un communiqué, la banque explique que ces fermetures d'agences font partie intégrante de son plan "LCL Demain 2022", "un projet d’adaptation de son réseau pour mieux répondre aux nouveaux modes de consommation de ses clients", en particulier via le développement des outil numériques abondamment utilisés depuis la crise sanitaire. Cependant, la fermeture de ces 250 petites agences ne devrait pas se traduire par des licenciements. La banque assure que "les collaborateurs concernés par ces changements seront repositionnés sur leur métier dans des agences à proximité, en maintenant l’intégralité des emplois". Ainsi, ils devraient être regroupés sur 350 à 400 autres agences, situées dans des zones géographiques jugées plus prometteuses. A l'issue de ce plan, la banque ne compterait plus que 1350 agences, contre 1600 actuellement.
Les clients savent ce qu'il leur reste à faire, ce n'est pas les banques qui manquent.
Pas de licenciement, mais une masse salariale (un nombre d'employés) qui diminue,
donc de plus en plus de chômage 🙂
L'optimisation du système monétaire amène à sa perte, même pas besoin "d'agir contre", il est son propre ennemi ! 😀
Mais moins la monnaie tourne vite (principe de ne pas acheter immédiatement lorsqu'on en a les moyens), plus ça étouffe pacifiquement le système.
Plus il ralentit, plus il s'enraille, et plus vite on passera au système économique suivant.
Pensez-y 🙂
Explique en clair , on attend comment avec quoi,
Comment... quoi ? Je ne sais pas si mon message précédent était "obscure" mais je n'ai pas compris le sujet de vos questions.
abo:je cherche en vain à trouver ce qui remplacera le système monétaire, ou plus simplement quelle est cette utopie qui ressemble à la recherche du Graal.
En rapide (car évidemment le sujet est tellement central que ça bouge beaucoup de paramètres), ça s'appelle "l'économie basée sur les ressources", ou "l'économie basée sur les connaissances".
Une monnaie, quelle qu'elle soit, et quel que soit son nom, est, pour fonctionner correctement, un outil basé sur la rareté relative, ce qui en fait à la fois un outil d'échange, à la fois un outil d'exclusion ("t'en a pas ? Tu restes dehors ! Tu veux en gagner ? Bas-toi contre ton voisin pour en avoir !")
Baser une économie sur un tel outil nous a amené à ce qu'on voit tous les jours : la guerre commerciale, les escroqueries (vols en permanence), les manipulations (publicitaires, politiques, etc). Notre société pille et empoisonne la nature parce que c'est "rentable" monétairement. Sinon, il n'y aurait AUCUN intérêt à se mettre des balles dans le pied.
Alors "quoi" à la place de la monnaie ?
Rien. Ni point, ni une quelconque unité d'échange car dès qu'on utilise une unité d'échange, on a "intérêt à raréfier artificiellement les choses", on aurait intérêt à "avoir plus", etc.
Ce qui empêche que nos villes soient "des jardins d'Eden" (pour prendre une image rigolote), avec des arbres fruitiers et de l'abondance sereine, c'est uniquement parce qu'une ville doit "densifier" par rentabilité monétaire (on fait plus de bénef lorsque les appartements sont hors de prix, etc.), et que si on plante des arbres fruitiers en ville, "qui va devoir payer pour l'entretien ? ça va prendre du chiffre d'affaires aux producteurs loin de la ville ! Etc."
Mais il faut tout de même un "lien" pour faire société ?
Les postmonétaires proposent non pas "rien", mais "les connaissances en accès réellement libre". Chacun apporte son travail à la société parce qu'il est utile, suivant les lois d'un marché basé sur les ressources (rencontre des besoins et des ressources) en totalement transparence de la sphère publique.
Et parce que l'outil monnaie est aussi un "outil de confiance" (en fait, l'outil monnaie est un outil de confiance hyper limité car il cultive en permanence la peur de se faire arnaquer (notion de juste prix etc). et finalement la monnaie cultive en nous la méfiance et la peur),
la question de "comment créer de la confiance entre les humains ?" se pose.
La réponse ?
Les réponses : transparence de production, des brevets, des savoirs faire, identification des process de fabrication, etc.
Transparence de "qui fait quoi" (dans la sphère publique uniquement).
Mais surtout : "connaissance dans la psychologie, dans la philosophie", car la confiance, c'est dans la tête. Alors pour avoir confiance on doit comprendre l'opposé, c'est à dire comprendre comment se fait la manipulation (parce que dès qu'on parle de "postmonétaire" on se dit "oui mais c'est la porte ouverte aux abus ! " (ce qui est faux mais on doit décortiquer les processus des escrocs pour ne plus en être victime)) Comment déceler les hypocrisies ? Comment raisonne l'autre (et donc, comment moi je raisonne) ? Quelles sont mes valeurs dominantes ? Pourquoi l'autre peut en avoir des différentes ? Est-ce que ces différences sont des menaces ou pas ? Etc.
Car le serviteur de la pourriture, c'est l'obscurantisme (donc l'opposé de la transparence et des connaissances libres, de la liberté réelle).
Liberté, égalité (qui n'est pas égalitarisme), fraternité, enfin des mots qui seront respectés dans notre société.