Les résultats d’analyses ont permis de confirmer que le patient de retour de Nouvelle-Calédonie est bien atteint de la dengue. L’ARS conseille certains gestes aux Lyonnais pour éviter le développement du moustique tigre, vecteur de la maladie.
Le cas de dengue à Lyon a été confirmé ce jeudi par les résultats biologiques du patient. Celui-ci ayant contracté la maladie à l’occasion d’un déplacement en Nouvelle-Calédonie, il s’agit d’un cas "importé". Son état de santé n’inspire pas d’inquiétude et il n’a pas été hospitalisé.
Si les cas de dengue importés sont régulièrement repérés en Rhône-Alpes (près de 40 en 2012), l’Agence régionale de Santé (ARS) porte cette année une attention plus particulière à ce que la maladie ne s’installe pas en Rhône-Alpes, via les populations de moustiques-tigres autochtones. Car c’est ce petit animal qui a fait depuis peu son apparition sous nos latitudes, qui est le vecteur principal de la maladie. Il se contamine en piquant une personne malade et devient ainsi capable de transmettre la maladie dans le proche voisinage en piquant des personnes saines. La Dengue est une maladie virale qui se caractérise classiquement par une fièvre d’apparition brutale associée à des douleurs musculaires et des maux de tête. Dans la plupart des cas, son évolution est favorable.
Les Lyonnais doivent agir
Depuis le 31 janvier 2013, le niveau 1 du plan anti-dissémination de la dengue a été activé dans le Rhône, l’Ardèche, la Drôme et l’Ain. Il consiste principalement en une surveillance entomologique dans les zones où le moustique est présent ou susceptible de s’implanter, la surveillance épidémiologique des cas humains et la sensibilisation des personnes résidant dans les zones où le moustique est présent et actif.
Dans le cadre de ce dernier volet, l’ARS demande aux Lyonnais de réaliser quelques gestes simples pour limiter le développement du moustique tigre dans le département : enlever tous les objets abandonnés dans le jardin, sur la terrasse, qui pourraient servir de récipient d’eau ; remplir les soucoupes des pots de fleurs avec du sable pour ne pas permettre aux larves de se développer ; vérifier le bon écoulement des eaux de pluie (gouttières…) ; réduire les collections d’eau stagnante et couvrir toutes les réserves d’eau.
A l' époque des drones il serait facile de pulvériser des produits spéciaux sur tout le quartier pour éradiquer ce mal redoutable !!!!