Le Comité de Lyon contre les violences policières affirme avoir fait l’objet d’appels téléphoniques et de courriels malveillants après avoir mené une enquête sur un policier de la BAC, qu’ils auraient identifié comme auteur de violences.
En février dernier, le Comité explique avoir reçu une centaine de messages, appels et courriels malveillants provenant de sites internet et d’entreprises. Selon le comité, les appels téléphoniques ont été passés à la suite de demandes de rappel sur différents sites internet. D’après l’organisme, tous sont issus d’une même adresse IP “correspondant à un service gouvernemental”.
Ces intimidations auraient eu lieu juste après une enquête du Comité à l’encontre d’un policier de la BAC, aperçu porteur d’un LBD lors de la manifestation du 6 février. “Les appels et courriels malveillants sont arrivés juste après que le Comité a contacté les services de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Rhône, de la préfecture et du parquet de Lyon pour les questionner sur la présence d’un policier de la BAC armé d’un LBD à la manifestation du 6 février, alors qu’il était identifié comme l’un des auteurs des violences commises sur Arthur le 10 décembre précédent”, écrit le Comité de Lyon contre les violences policières dans un communiqué.
Ce dernier annonce qu’une plainte a été déposée ce jour.