Le Conseil d'État a validé ce mercredi la décision du gouvernement de fermer les théâtres et cinémas à cause de la situation sanitaire.
Dans un arrêt rendu ce mercredi 23 décembre, le Conseil d’État a validé la fermeture des théâtres et cinémas, décidée par le gouvernement au vu du “contexte sanitaire”. Les professionnels de la culture avaient saisi la plus haute juridiction administrative pour contester la décision de l'exécutif. Les juges ont souligné le “caractère très évolutif” de la situation sanitaire et le “risque d’augmentation de l’épidémie à court terme” pour justifier leur décision de refus. Selon le Conseil d’État, la décision du Premier ministre Jean Castex de laisser les théâtres et cinémas fermés “ne porte pas une atteinte manifestement illégale aux libertés fondamentales”.
Les juges ont cependant déclaré qu'en cas d'amélioration de la situation sanitaire le maintien de la fermeture générale des cinémas et autres lieux de spectacles, attentatoire aux libertés, ne pourra pas être “justifiée par la seule persistance d’un risque de contamination de spectateurs par le virus SARS-CoV-2”. Et de souligner “l’efficacité des protocoles sanitaires mis en place dans les salles de spectacles, où le risque de transmission du virus est dès lors plus faible que pour d’autres évènements rassemblant du public en lieu clos”, rapporte l'AFP.
Il faut croire pour le conseil d'état, qu'interdire de s'entasser dans les grandes surfaces porterait atteinte aux libertés fondamentales.
Dans l'échelle des besoins fondamentaux, la culture passe après la nourriture, vous le savez. Un peuple se révolte + parce qu'il a faim que lorsqu'il est privé de théâtre... le divertissement étant tout de même assuré par les écrans privés dont la VOD qui se frotte les mains...
Donc au final, plutôt que faire des lois usine à gaz impliquant les jauges différentes, les aérations différentes, les durées différentes, les cris et la sueur différents, c'est plus pratique d'interdire la culture locale (qui coûte toujours trop cher dans les budgets parce que les citoyens n'aiment pas payer des impôts supplémentaires mais sont prêts à dépenser dans des écrans privés).