Dans son enquête annuelle, l'UNEF, le syndicat étudiant, a pointé du doigt une augmentation de 5,13% de la vie étudiante à Lyon. Il demande à la municipalité d'agir sur le sujet.
Pour la 18e année consécutive, l'UNEF, le syndicat étudiant, a publié son enquête sur le coût de la vie étudiante. A Lyon, et comme partout en France, celle-ci a augmenté. Dans la capitale des Gaules, la hausse se chiffre à 5,13% en 2022, soit 637,92 euros de dépenses supplémentaires sur l’année.
Selon l'étude, cela fait de Lyon la deuxième ville universitaire de province la plus chère pour les étudiants dans l'Hexagone. Cela s'explique par "une inflation record qui fait flamber les prix des produits de première nécessité et de l’énergie", mais aussi par "manque d’ambition et de volonté politique pour soutenir fortement les étudiants et la jeunesse de manière générale", dénonce l'UNEF. Ainsi, le syndicat demande la mise en place de "politiques publiques locales" pérennes.
Malgré leur encadrement, l'UNEF constate une hausse des loyers
Il pointe notamment du doigt la hausse des loyers (+2,76%), le manque de logements au CROUS, en particulier pour les handicapés, ainsi que leur insalubrité. Le tarif réduit solidaire de 10 euros mensuels est "inaccessible à 73,2% des étudiants", est-il également précisé. Enfin, la dernière problématique visée est la hausse des frais de scolarité pour les étrangers à l’Université Lyon 2 (2770€, soit une multiplication par 15).
L'UNEF demande donc concrètement "une hausse du montant des APL adaptée au coût du logement sur les différents territoires" ou encore "l’encadrement obligatoire des loyers ainsi que des moyens suffisants pour le faire respecter". Concernant le CROUS, le syndicat souhaite "la construction de résidences universitaires, respectant les normes en matière d’isolation thermique et d’hygiène", ainsi que "la mise en accessibilité de l’ensemble des bâtiments gérés par le CROUS", aux étudiants en situation de handicap. "Des moyens suffisants dédiés à la lutte contre les insalubrités dans les résidences universitaires", sont également réclamés, avec une possibilité de relogement pour les personnes impactées.
Des améliorations réclamées au sujet des transports en commun et des logements du CROUS
Au sujet des transports en commun, le syndicat propose "la mise en place du tarif réduit solidaire de 10 euros à l’ensemble des étudiants dès la rentrée 2022", "l’augmentation du nombre de bus, tramway et métro rejoignant les sites universitaires aux heures de pointes" et "des politiques publiques volontaristes pour parvenir à la gratuité des transports pour les étudiants et - de 25 ans". Pour conclure, l'UNEF Lyon revendique "l’abrogation des frais différenciés dans l’ensemble des universités lyonnaises".
Le syndicat salue tout de même "la mise en place de l’encadrement des loyers, la baisse généralisée des tarifs des transports ainsi que la mise en place d’un tarif solidaire pour les étudiants boursiers, qui va permettre de soulager leur quotidien." Comme il le constate, "il reste encore beaucoup à faire pour que nous ayons des conditions de vie nous permettant de réussir nos études."
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Toutes leurs revendications sont liées au fric, non ?
Et bien continuez bien à vous plaindre dans cette guerre sans fin ! 😀
Ou construisez une société moins idiote, une société n'ayant plus besoin de l'usage de monnaie.