Lyon Capitale a visité les serres et les laboratoires du centre mondial de recherche et développement de Bayer à Lyon, spécialisé dans la protection des plantes et des cultures. Le géant allemand ouvre ses portes, là où Monsanto (dont le nom n’existe plus depuis sa fusion avec Bayer) fermait ses grilles.
L’heure est davantage au virus qu’au champignon. De fait, l’annonce est totalement passée hors des radars. Le 7 décembre dernier, le centre mondial R&D du géant Bayer CropScience, à Vaise, spécialisé dans la protection des cultures contre les maladies, a signé un partenariat avec la start-up lyonnaise Gencovery, experte dans la digitalisation de la recherche biologique. Sa spécificité: les jumeaux numériques (ou doubles virtuels), c’est-à-dire des répliques mathématiques capables de reproduire les caractéristiques fonctionnelles et les comportements des entités réelles (réseaux, organismes, processus) dont elles sont les copies numériques. Mission de ces jumeaux : tester des scénarios et anticiper les erreurs et les évolutions.
Historiquement, les premiers jumeaux numériques ont été imaginés dans l’aérospatial, à la Nasa en particulier. Afin de réaliser des missions complexes, les véhicules spatiaux sont soumis à des charges élevées et des conditions de service sévères pendant de longues périodes.
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