Le quatrième suspect impliqué dans le meurtre ultra-violent et filmé d’un homme de 28 ans en 2019 à la Croix-Rousse a été condamné à 8 ans de prison ferme. Les trois autres accusés dans cette affaire avaient été condamnés au mois d’avril à des peines allant de 13 à 20 ans de réclusion pour meurtre et violences aggravées.
C’est la fin d’une affaire sordide qui avait ébranlé la ville de Lyon en 2019 et plus particulièrement le quartier de la Croix-Rousse. Le quatrième homme suspecté d’avoir participé à la mort d'Ahmed Kourak, un algérien de 28 ans, le 5 mars 2019 dans le 4e arrondissement a été condamné à 8 ans de prison ferme selon Le Progrès.
Âgé de 15 ans au moment des faits, l’accusé comparaissait devant le tribunal pour enfants, contrairement aux trois autres suspects passés devant les assises au mois d’avril. Les trois hommes jugés il y a un mois et demi avaient été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle pour les deux majeurs, qui avaient 18 ans au moment du crime, et 13 ans de prison assortis d’un suivi socio-judiciaire de 7 ans pour l’auteur principal, qui n’avait que 16 ans à l’époque.
Il avait été reconnu dans la rue par une victime
Le jeune homme condamné par le tribunal pour enfants est l’auteur de la vidéo sanglante qui avait ensuite été diffusée sur les réseaux sociaux. Pour rappel, c’est suite à un signalement d'une connaissance, qui avait vu sur les réseaux sociaux une vidéo montrant Ahmed Kourak être torturé puis assassiné, que les policiers avaient retrouvé la victime pieds et poings liés et lardée de 74 coups de couteau.
Une deuxième victime, également algérienne et âgée de 28 ans, apparaissait sur cette même vidéo, relayée d'abord sur Messenger, puis sur d'autres réseaux sociaux. Cet homme avait réussi à s'enfuir avant d'être retrouvé après les faits, présentant de nombreuses blessures et se voyant prescrire une ITT de 45 jours. Par ailleurs, ce même homme avait livré à la police en octobre 2019 une quatrième personne, le jeune qui était alors suspecté d'être l'auteur de la vidéo du crime et qui vient d’être condamné. La victime l'avait reconnu en pleine rue dans le 7e arrondissement à la Guillotière.
"Une histoire de téléphone, terriblement dérisoire"
Avant le procès tenu devant les assises, l'avocate de la seconde victime, Laïla Nemir, avait déclaré à nos confrères de l'AFP que son client connaissait ses agresseurs depuis l'enfance, car ils étaient tous originaires de la même ville en Algérie. L'origine de cet acte d'une violence inouïe, diffusé sur les réseaux sociaux, serait liée à "une histoire de téléphone, terriblement dérisoire", avait déploré l'avocate.
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Pulp Fiction, sauce Harissa.
Des faits qui se sont produits non pas sous EELV mais sous G. Collomb....
("cocasse" que vous précisiez "reconnu à la Guillotière...)
Mais l'article ne dit pas les "motivations" à faire de tels actes abominables... ? Pourquoi ?
Toujours ce principe occultiste ?