Photo d’illustration d’un centre de distribution d’Amazon. (Photo de GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Lyon : le nouvel entrepôt d'Amazon enterré par le gouvernement ?

La nouvelle ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili souhaite un moratoire sur l'instillation de nouveaux super-entrepôts en France. De quoi retarder l'installation de la plateforme d'Amazon à Lyon, rejeté par le nouvel exécutif écologiste métropolitain.

Selon RTL, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, souhaite un moratoire pour interdire l'ouverture de nouveaux entrepôts du géant américain Amazon en France. L'entreprise qui compte déjà 11 lieux de la sorte veut construire à côté de Lyon, sur la commune de Colombier Saugnieu, une nouvelle plateforme de 160 000 mètres carrés. D'après la radio, la ministre réfléchit à un moratoire de 6 mois et la mise en place d'une mission pour plancher sur l'implantation de nouveaux entrepôts dans l'Hexagone.

Dans l'agglomération lyonnaise, les riverains sont mobilisés contre l'implantation de cette plateforme. “Face à l’urgence climatique, il est inadmissible de dégrader davantage l’environnement et la santé des habitants de l’Est et du Sud-Est lyonnais. Avec l'arrivée de cet entrepôt,  le trafic routier augmenterait de 65  % (+1 000 camions/jour et + 4 500 véhicules légers/jour). L’A432, la rocade-Est, l’A46-Sud, et les routes locales seraient concernées”, avaient expliqué les associations de riverains Acenas et Fracture en mai dernier. Durant la campagne municipale, Bruno Bernard, le nouveau président de la métropole de Lyon s'était opposé à “l'installation de méga-entrepôts qui détruisent le commerce de proximité”.

En novembre 2019, le tribunal administratif de Lyon s’était opposé au rapporteur public en rejeté les requêtes des associations. “Contrairement au rapporteur public, la formation de jugement a estimé que ce projet pouvait être réalisé dès lors qu’il était compatible avec le fonctionnement de l’aéroport, et ce alors même que son activité n’était pas directement liée à l’activité aéroportuaire.Le tribunal a écarté l’ensemble des moyens invoqués, et notamment celui tiré de l’insuffisance de l’étude d’impact en ce qui concerne les conséquences d’une chute éventuelle d’aéronef sur le site, et rejeté les requêtes”, avait justifié le tribunal administratif de Lyon.

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