Le leader français du recyclage vient d'inaugurer dans la métropole de Lyon l'usine de traitement des déchets issus de la collecte sélective la plus avancée technologiquement de France.
Invités triés sur le volet pour le leader français du recyclage du tri sélectif (25% des Français). Le groupe Paprec (1,5 milliard d'euros de CA, 9 000 collaborateurs) inaugurait ce matin, dans la zone industrielle de Chassieu, la toute première usine de tri des déchets armée d' "intelligence artificielle". Si l'usine est équipée de quinze trieurs optiques qui scannent et identifient automatiquement les ordures ménagères en fonction de leur densité et même de leur couleur puis les séparent grâce à un jet d'air, c'est surtout son robot trieur qui a en mis plein la vue. "C'est bluffant !" reconnaît un cadre de Citeo, une entreprise privée dans le recyclage (née de la fusion d'Eco-Emballages et d'Ecofolio), invité comme un demi-millier d'industriels et de représentants des collectivités venus pour l'occasion d'un peu partout en France.
200 000 euros le robot
Le robot trieur ? Un grosse machine commandée par une "intelligence artificielle" qui identifie les caractéristiques distinctives des matières de la même manière que le fait l'oeil humain. Le robot trieur est nourrit par une gigantesque banque de données photographique de milliers de produits (3 000 images par emballage). En plus précis et beaucoup plus vite : jusqu'à 70 manipulations par minute pour la machine contre 30 pour l'homme et jusqu'à 95% de reconnaissance des produits ciblés.
Parmi les invités de l'inauguration officielle, de nombreux employés de la métropole de Lyon qui fait figure de mauvais élève pour le recyclage : en 2017, près de 21 000 tonnes de déchets collectés en tri sélectif ont été refusés au recyclage. Soit un taux de refus de 33,9%.
Un très mauvais chiffre, "peu satisfaisant" reconnaît la métropole qui figure dans le bas du tableau, "derrière paris mais devant Marseille" confirme un cadre de Paprec (les moins bons trieurs se regroupant sur les territoires de Lyon et Villeurbanne, les moins mauvais sur le territoire des Portes du sud). À l'année, sur les 295 kilos d'ordures ménagères collectées, seules 195 sont donc triées dans les poubelles jaunes. Pire, seuls 10% des ordures ménagères totales de la métropole sont recyclés.
Simplification du tri en 2020
D'ici le 1er janvier 2020, le tri sélectif sera simplifié, après une délibération de la métropole de Lyon sur l'amélioration du tri des déchets votée en fin d'année dernière. "Cette extension de tri est une très bonne chose qui permettra d'atténuer ces 34% de refus de tri" explique Jean-Luc Petithuguenin, pdg du groupe Paprec.
Et à horizon 2025, le Grand Lyon souhaite collecter 10 500 tonnes de déchets ménagers de plus par an (soit 6 kg/habitant) d’emballages et de papiers dans le bac de collecte sélective, de passer de 35 % de refus de tri à 24 % et d’augmenter de 3 000 tonnes la collecte du verre soit (+1 kg par habitant et par an). Cette extension des consignes de tri doit être généralisée sur le territoire national à horizon 2022.
Quel foutage de gueule cette technologie et ces centres de tris...
Ce qu'il faut mettre en place, c'est une ville "zéro déchet" !
Seulement voilà, produire des déchets, ça rapporte à tellement de monde que rien ne changera tant qu'on n'aura pas bien pris conscience de la pollution ignoble qu'on laisse aux suivants (exemple les micro-plastiques, pollution généralisée... mais que vont devenir les emplois liés aux plastiques (dans l'Ain et ailleurs ?) - piégés comme des idiots par le système monétaire.)
on pourrait également imaginer "zéro humain"
Ce ne sera pas trop difficile vu que les perturbateurs chimiques rendent souvent stérile. Sans oublier la féminisation des poissons à cause des résidus de pilules. Impact sur l'homme ?
Enfin un progrès utile.
Vous croyez dans Wall-e le petit robot nettoyeur ? 😀
"est nourrit " ?
Vraiment ?
Merci pour mes yeux!