Il a finalement dit non. Pressenti pour se présenter à la primaire de la droite en vue de l'élection présidentielle 2022, Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, n'est finalement pas candidat à la présidentielle.
Confortablement réélu en juin dernier à la tête de la grande région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez ne va pas abandonner son bureau de Confluence, à Lyon, au siège de la région. En effet, il ne sera pas candidat à la primaire de la droite en vue de la présidentielle 2022.
"Je ne suis pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Cette décision, j’ai souhaité me donner le temps de la mûrir, me poser avec ma famille et prendre un moment de recul. Ce n’est pas une décision facile et je suis conscient de mes responsabilités. Je veux d’abord remercier tous ceux qui m’ont manifesté leur soutien et leurs encouragements, amis, élus, militants et Français de tous horizons. Cela m’a profondément touché, ce sont ces liens sur la durée, ces amitiés, cet enracinement qui m’ont toujours guidé sur mon chemin politique et qui continueront à le faire", explique Laurent Wauquiez dans un long message sur Facebook.
"Ce choix, je le fais d’abord par conviction personnelle. Ces dernières années, j’ai traversé des épreuves et nous avons connu aussi de belles victoires, encore récemment avec l’élection régionale en Auvergne-Rhône-Alpes. J’ai appris des erreurs comme des succès. Être candidat à l’élection présidentielle, c’est assumer une grande responsabilité devant les Français. Il faut avoir la lucidité de reconnaître qu’aujourd'hui aucun candidat ne s’impose à droite [...] Ce choix, je le fais aussi parce que je ne veux pas ajouter de la division à la division. Les candidatures à la présidentielle à droite sont en train de se multiplier de façon inquiétante, et certains candidats expliquent même qu’ils se présenteront quoi qu’il arrive, sans accepter de règle commune. Nous risquons des guerres fratricides qui mèneront inévitablement à la défaite. Je considère qu’il faut que nous retrouvions le sens du collectif et mon devoir est de contribuer à ramener cet état d’esprit au lieu d’ajouter une candidature de plus", poursuit le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il a raison. La primaire entre Pécresse, Barnier, Ciotti plus Bertrand lui laissait peu de place. A la prochaine !