Les blocages d'admission post-bac, le casse-tête des dédoublements de classe et la logistique des nouveaux rythmes scolaires : la traditionnelle réunion de rentrée du rectorat de Lyon était l'occasion de faire le point sur la situation dans le Rhône.
Aux côtés de ses inspecteurs-directeurs académiques départementaux et de ses collaborateurs, la rectrice Françoise Moulin Civil a insisté sur la singularité de cette rentrée 2017. En effet, elle est marquée par une évolution démographique relativement forte, avec environ 7000 élèves supplémentaires par rapport à 2016. Alors que moins d'un tiers d'entre eux appartiennent, au premier degré, c'est sur ces classes que la rectrice souhaite pourtant mettre la priorité, en intégrant les directives de l'exécutif. Au centre des attentions, les classes préparatoires avec les dédoublements de classe. "Là où les locaux le permettaient, nous avons effectivement dédoublé les classes. Là où ce n'était pas possible, nous avons établi un co-enseignement", précise Françoise Moulin Civil. Concrètement, il s'agit d'intervenir à deux enseignants dans une même classe. Dans le Rhône, ces dédoublements restent la norme puisqu'on en compte 171 contre 41 cas de co-enseignement.
APB : encore 189 bacheliers sur la touche, et 22 en réorientation
Sur l'épineux dossier des admissions post-bac, la rectrice se veut rassurante sans pour autant détailler, "Il y a une résolution quotidienne des situations des candidats en procédure complémentaire" a-t-elle annoncé. Les néo-bacheliers étaient des milliers au début de l'été à ne pas avoir de place à l'université, à l'heure de la rentrée ils sont encore environ 200. Enfin, sur les rythmes scolaires dont le choix a été laissé aux communes et qui a fait l'objet de nombreux débats, la rectrice a officiellement annoncé que la grande majorité des élèves allaient rester sur l'ancien modèle de quatre jours et demi. "Seules 297 communes sur 857 reviendront à la semaine de quatre jours, cela correspond à 15,6% des effectifs du 1er degré" a-t-elle précisé.