Ce lundi, la CGT cheminots a manifesté devant les locaux du Progrès à Lyon. Ils estiment que les articles de la rédaction à leur égard desservent leur cause. “Le Progrès, menteur, collabo” a été inscrit au pied de la porte d'entrée du bâtiment.
“Ce type d'événement n'arrive pas à intervalles réguliers, mais ce n'est pas non plus inhabituel”, raconte Lionel Cailles, rédacteur en chef adjoint du Progrès. En début d'après-midi, la CGT a manifesté devant la rédaction du Progrès, à Confluence. Les manifestants ont allumé plusieurs fumigènes et ont inscrit à la bombe de peinture au pied du bâtiment “Le Progrès, menteur, collabo”. Ce que regrette Lionel Cailles qui précise que “Le Progrès s'est sabordé lors de la Seconde Guerre mondiale afin de ne pas collaborer avec l'ennemi”. D’un point de vue éditorial, le rédacteur en chef adjoint estime que “les cheminots se rendent compte que leur mouvement perd de sa substance. On ne couvre plus beaucoup leurs manifestations, car ça commence à faire partie du décor.” Selon lui, la rédaction n'a pas été très choquée par l'événement. “Ils ont d’ailleurs discuté avec les cheminots”, confie-t-il. Les cheminots ont fini par poursuivre leur marche vers Confluence, comme nous l’écrivions ce lundi.