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© Tim Douet

Lyon, les associations féministes saluent "l'abolition" de la prostitution

Le Conseil constitutionnel a rejeté la demande d'abroger la loi de pénalisation des clients de la prostitution. Une décision qui a réjouit les associations féministes qui soutenaient cette loi votée en avril 2016.

La prostitution ne relève pas de la liberté d'entreprendre. Ce 1er février, le Conseil constitutionnel a entériné la loi d'avril 2016 sur la prostitution. En novembre dernier, neuf associations avaient saisi le Conseil d’État, dont Médecins du Monde et le Syndicat du travail sexuel, et dénonçaient une "loi morale". Le Conseil d’État avait transmis la demande au Conseil constitutionnel pour que les sages se prononcent sur la constitutionnalité de la loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées. "Le Conseil Constitutionnel affirme définitivement que la République a choisi l’abolition de la prostitution. Il est ainsi confirmé que toutes les institutions judiciaires de la République doivent appliquer rigoureusement cette loi", a réagit l'association Lyonnaise Regards de Femmes au rendu d'une décision considérant la loi comme "conforme à la Constitution". D'autres associations comme Osez le féminisme ont également salué cette décision, estimant qu'en "près de 3 ans, plus de 3000 "clients" ont été interpellés et plus de 130 personnes ont bénéficié d’un parcours de sortie" avec l'application de cette loi.

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