Selon l'association La ville à vélo, les travaux d'aménagement du quartier de la Part-Dieu ne vont pas dans le sens d'une plus grande prise en compte de la place des déplacements à vélo à Lyon.
L'association La ville à vélo a interpellé la ville de Lyon et la métropole pour critiquer les aménagements faits au sein du quartier de la Part-Dieu. Selon l'association de promotion des déplacements à vélo, les deux collectivités actionnaires de la SPL Lyon Part-Dieu, ont participé aux “coups de rabot” à l’infrastructure destinée aux cyclistes dans ce quartier.
“Réduction de 1 500 à 1 150 places de la future vélo-station de la Place basse Béraudier”, “fermeture du parking vélo au sein du parking “Cuirassiers”, sans solution de remplacement”, “fermeture temporaire de la piste cyclable au pied de la Tour InCity et de la piste cyclable rue Paul Bert sans ouverture d’une déviation (infraction au règlement de voirie métropolitain)”, “suppression de la piste cyclable protégée de la rue du Docteur Bouchut et remplacement par de simples bandes cyclables” et “réaménagement de la rue Servient et de la rue Desaix sans aménagement cyclable (infraction au code de l’Environnement : obligation de réaliser des aménagements cyclables en cas de travaux)”, égraine la Ville à vélo dans un communiqué.
Cette dernière souhaite faire de la Part-Dieu “le premier quartier d’affaires cyclable d’Europe” en “généralisant la zone 30 à tout le quartier”, “en aménageant des espaces cyclables de qualité”, en mettant en place “des déviations adaptées et sécurisées lors de la fermeture temporaire d’un aménagement cyclable” et en ouvrant “immédiatement 500 places vélo sécurisées pour la Gare Part-Dieu, en attendant l’ouverture de la vélostation en 2024”.
“Le site du projet vante la “vitrine de la ville de demain”. La Ville à Vélo s’inquiète de ce qu’une telle trajectoire, confortée par plusieurs coups de rabots successifs, illustre “la ville de demain” que souhaitent Messieurs Collomb et Kimelfeld”, conclut l'association.