Le collectif des éboueurs agents de la métropole de Lyon est toujours en grève et rentre dans sa troisième semaine. Les salariés du privé pourraient rejoindre le mouvement dès mardi.
Les éboueurs de la métropole de Lyon sont en grève depuis le 19 mars et devraient continuer de se mobiliser cette semaine. Pour l'instant, les négociations avec la métropole de Lyon n'ont rien donné. David Kimelfeld est venu les rencontrer sur le terrain vendredi matin, promettant que des propositions seraient faites dans la journée aux agents. Ces dernières n'ont pas encore convaincu (lire ici).
Les grévistes demandent, entre autres, une revalorisation de leur rémunération, ainsi que la non-mise en place de tournées avec un seul agent à l'arrière du camion. La métropole commence à saisir le type de mouvement qu'elle a face à elle. En effet, les agents se sont mobilisés par eux-mêmes, ne reconnaissent pas tous la légitimité de l'intersyndicale qui s'est montée par la suite et souhaitent négocier en direct sur leur cas spécifique quand jusqu'à présent la métropole a présenté une partie de la semaine dernière des propositions relatives à l'ensemble de ses agents. Désormais, le collectif s'attend à de nouvelle négociation "à la bonne échelle" et sur des éléments "qui le concernent".
Ce lundi matin, les dépôts étaient toujours bloqués et le ramassage ne sera pas assuré dans les villes de la métropole en dehors de Lyon et Villeurbanne. Pour ces deux secteurs, c'est le privé qui s'en charge, or, les salariés de l'entreprise Pizzorno ont déposé un préavis de grève qui débute le 2 avril. Alors que les ordures s'entassent inexorablement dans les rues de nombreuses villes, faut-il s'attendre à la même situation à Lyon ?
Heureusement que l'association CANOL s'occupe de récupérer pour les contribuables lyonnais le trop perçu par la métropole sur la TEOM condamné par le tribunal administratif depuis 2015 !