Ce samedi 4 mai, des sympathisants d'extrême droite et d'extrême gauche se sont affrontés à Lyon. Tout serait parti d'un "barbecue anti-Macron".
Samedi 4 mai vers 21 heures, une quinzaine d'individus habillés de noir et le visage dissimulé par des foulards et des cagoules ont attaqué un bar à la Croix-Rousse, selon la police. Ils ont dégradé les portes vitrées et vitres de l'établissement en jetant les chaises de la terrasse, avant de s'enfuir. Un témoin a alors expliqué à la police qu'il s'agissait selon lui de sympathisants d'extrême droite "voulant marquer leur opposition à la tenue d'une soirée barbecue anti-Macron".
Vers 23h15, une vingtaine de sympathisants de la mouvance anarcho-libertaire se sont rendus devant un bar dans le 1er arrondissement de Lyon. Ils se sont alors battus avec des militants d’extrême droite. Un homme d'une quarantaine d'années a été légèrement blessé dans la rixe.
Mise à jour : la maison de l'écologie nous a fait parvenir un communiqué que nous reproduisons ici :
"La maison de l’écologie a accueilli samedi soir, en raison des mauvaises conditions météorologiques, un évènement intitulé « barbecue anti-macron » autour de la projection du film « J’veux du soleil », initialement prévu en plein air.
En effet, cette association plaide pour l’écologie sociale et elle considère que les politiques menées par le gouvernement actuel sont à la fois destructrices du tissu social autant qu’elles sont écologiquement irresponsables.
La soirée a permis de débattre autour du phénomène des gilets jaunes avec des activistes liés au combat contre le changement climatique et ses causes.
Elle s’est déroulée dans une atmosphère chaleureuse, joyeuse et amicale et ne comportait que des participants pacifiques appréciant le dialogue, les saucisses et/ou la nourriture végétarienne.
Des articles de journaux ont laissé entendre que des dégâts matériels imputables à l’extrême droite lyonnaise et s’étant poursuivis par une rixe avec des « anarcho-libertaires » serait en rapport avec notre soirée. Nous déplorons vivement que le nom de notre association ait pu être mentionné par la presse pour des faits auxquels nous sommes totalement étrangers, dont nous n’avons pas eu connaissance jusqu’à ce jour et sur lesquels personne n’est venu nous interroger."
