Ce jeudi, à quelques jours de la première épreuve du bac (lundi 17 juin), les professeurs de collège et lycée organisent la grève des examens du baccalauréat. Ils étaient une soixantaine réunis ce matin à la Bourse du travail pour organiser la mobilisation contre la loi Blanquer “pour l’école de la confiance”.
De nombreux enseignants ont déposé un préavis de grève pour le 17 juin, date de la première épreuve du bac et également pour le 27 juin, date du brevet des collèges. Les professeurs grévistes répondent à l’appel intersyndical lancé par le SNUipp-FSU, Sud éducation et la CGT qui incite les professeurs à se mobiliser massivement le premier jour du baccalauréat puis à faire grève pendant toute la période des examens. Les professeurs en grève comptent sur une mobilisation de leurs collègues du primaire au secondaire “le 17 on espère voir non seulement les profs de lycées et collèges, mais aussi les instits de maternelle et primaire”.
Réunis en assemblées générales, les professeurs en grève se sont mis d’accord sur une stratégie, si leurs revendications ne sont pas entendues, ils sont prêts à poursuivre la mobilisation “on est décidé à ne pas s’arrêter là”. Selon eux “le seul levier efficace, c'est de se mobiliser et de bloquer les corrections du bac”. Ils précisent “on ne va pas bloquer les centres d'examens ni empêcher les lycéens de passer leur bac”. Leur but est d’exprimer leur refus de la loi Blanquer “en refusant de surveiller et corriger les épreuves du bac sans pour autant stresser les élèves qui composent”.
Reste à voir si les députés et sénateurs réunis aujourd’hui parviendront à trouver une version commune du projet de loi satisfaisant les professeurs grévistes et les syndicats. Pour l’heure, les grévistes lyonnais appellent “tous les personnels de maternelle primaire collège et lycée à se mobiliser le 17 juin et à participer à l'assemblée générale du 17 juin pour prendre des décisions concernant la suite que doit prendre le mouvement”