Les syndicats de Boehringer-Ingelheim appelent les salariés à faire grève devant le siège français du groupe pharmaceutique, situé avenue Tony-Garnier à Lyon, jeudi 7 avril à 9 heures, pour demander un arrêt des suppressions de postes.
Les syndicats de l'ancienne entreprise Merial, spécialisée dans la santé animale et rachetée par le groupe pharmaceutique Boehringer-Ingelheim, sont en colère. Ils appellent les salariés des sites lyonnais de Boehringer-Ingelheim à se rassembler pour un mouvement de grève jeudi 7 avril à 9 heures du matin devant le siège français du groupe pharmaceutique sur l'avenue Tony-Garnier à Lyon dans le quartier de Gerland.
Les syndicats (CFE-CGC, FO et CGT) exigent un arrêt des suppressions de postes et des garanties sur la pérennité des activités et des emplois sur tous les sites français. Dans un communiqué, ils alertent sur des suppressions de postes sur le site de Lentilly, dans l’ouest lyonnais, "qui perdrait un poste sur trois", et également sur les sites de LPA (Saint-Priest)/Jonage "où un poste sur huit est menacé", selon les syndicats. Des emplois seraient également menacés à Gerland à Lyon. "Pour les fonctions supports basées sur le site de Boreal à Lyon Gerland, ce sont 69 postes de plus qui seraient supprimés", ajoutent les syndicats.
La monnaie et la guerre habituelle de la rentabilité.