Les "travailleuses du sexe" manifestaient à Lyon mercredi 13 avril. Elles demandent l'abrogation de la loi pénalisant les clients.
Une trentaine de femmes de tous âges, portant un masque blanc et brandissant des pancartes, manifestaient devant l'Hôtel de Ville de Lyon. Une banderole déployé sous les fenêtres de la mairie dénonce la loi du 13 avril 2016 qui prévoit la pénalisation des clients de personnes prostituées : ''Toujours autant tuées, agressées, précarisé's'' avec un ironique ''Joyeux anniversaire''.
Plus loin, une femme accroche une affiche au portes de l'Opéra, qui fait face à la mairie. ''On dénonce le manque de moyens mis à la disposition des travailleuses du sexe face à leur clients, qui sont souvent violents'' déclare une jeune femme qui préfère rester anonyme'. On a une loi qui est censée protéger les prostitués, mais qui va supprimer la prostitution parce que les clients ne viennent plus."
Un loi qui change les choses pour les prostituées?
La loi du 13 avril 2016 vise à "renforcer la lutte contre le système prostitutionnel''. Elle propose aussi un ''accompagnement des personnes prostituées''. Mais selon Caribia, association de protection des prostituées, la situation n'a pas évolué. ''On voit une raréfaction des clients et les prostitués sont obligés de se cacher pour avoir des clients parce quelles sont chassées par la police,'' explique Camille, une jeune militante.
Selon Cabiria, la multiplication des arrêtés municipaux de zone d'exclusion des prostituées sous le mandat de Gérard Collomb a rendu ce métier et les travailleuses encore plus précaire. ''Nous, on demande une suspension des arrêtés municipaux, et une meilleure formation des policiers pour faire face aux violences des clients."
Selon les chiffres du ministère chargé de l'égalité femmes-hommes, il y a environ 30 000 travailleurs du sexe en France. 85% d'entre elles sont des femmes et 95% sont étrangères. Il y en aurait environ 1 200 à Lyon selon l'association Cabiria.
il serait temps de reconnaitre cette activité , de protéger celles qui l’exercent comme en Hollande, la répression issue de règles ecclésiastiques qui fait d'elles des pêchesseresses à mettre en parallèle avec le comportement de certains dignitaires de l’église qui ont fait l'actualité.
Même avec la méthode d'autres, ça n'empêche pas les mafias de mettre la main sur ces revenus.
Il n'y a qu'un monde postmonétaire qui peut protéger de tout ça.
Protection ? préservatif, spermicide, gel, contraception.. etc.