Alors que la Ville de Lyon doit présenter ce vendredi les "grands axes du programme d’apaisement de la Presqu’île lyonnaise", l’opposition demande l’annulation de cette conférence presse, afin d’être associée au projet.
À la veille de dévoiler à la presse et aux Lyonnais les grands axes de son projet "d’apaisement de la Presqu’île", le maire de lyon et son exécutif ont essuyé les critiques de l’opposition. Rangée derrière le maire LR du 2e arrondissement Pierre Oliver, celle-ci demande à être consultée, notamment sur la piétonnisation de la rue de la République entre l’Hôtel de ville et la rue Grenette.
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Après avoir demandé une suspension de séance du conseil municipal pour permettre aux équipes du maire de réunir les documents relatifs au projet, pour qu’il soit débattu dans l’hémicycle, les élus d’opposition ont demandé à la Ville de "surseoir à la conférence de presse" prévue demain à ce sujet. Deux requêtes restées lettre morte, mais qui illustrent l’agacement des groupes d’opposition Progressistes & Républicains, Pour Lyon et Droite, Centre & Indépendants sur "l’apaisement de la Presqu’île".
Des commerçants et des associations opposées au projet
"Sur un sujet aussi sensible et aussi structurant, pour l’ensemble du quartier, mais plus globalement pour notre Ville est pour notre Métropole, il nous semble pourtant essentiel, monsieur le maire, d’associer l’ensemble des acteurs concernés et pas seulement ceux qui soutiennent cette démarche", écrivent les trois groupes d’opposition dans un communiqué.
Début février, 17 associations de commerçants et de riverains de la Presqu'île s’étaient également vivement opposées à la piétonisation de la rue de la République, dans un courrier envoyé à Grégory Doucet et Bruno Bernard, le président de la Métropole de Lyon, partenaire de la Ville sur ce projet. Les associations s'inquiètent notamment de la fermeture de la rue Grenette à la circulation automobile et dénoncent la modification du plan de transport TCL avec la disparition des correspondances de bus à l’Hôtel de ville et le report des lignes fortes sur les quais de Saône et la rue Grenette.