Ce samedi après-midi, pour le 6e week-end de suite, deux cortèges d’opposants au pass sanitaire déambulaient dans les rues de Lyon. D’abord cantonnée dans les 6e, 3e et 7e arrondissements, une partie des manifestants a ensuite traversé le Rhône avant de naviguer entre la Presqu’île et le Vieux-Lyon. Ce samedi la mobilisation était moins importante que le week-end précédent.
Comme chaque samedi, depuis maintenant six semaines, des opposants au pass sanitaire ont manifesté dans les rues de Lyon cet après-midi. Ce n’était pas la chaleur caniculaire du week-end dernier, et son ressenti de 42°c, mais le soleil été au rendez-vous sur les pas des manifestants.
À l’instar des week-ends précédents, deux cortèges étaient organisés à l’appel de différents collectifs. Le premier, déclaré auprès de la préfecture par "Coronafolie" et relayé par plusieurs partis politiques, comme Union Essentielle ou Les Patriotes, s’est élancé vers 14 heures des Brotteaux (Lyon 6e), fort de plus d'un millier de participants, avant de prendre la direction de la place Jean-Macé (Lyon 7e).
Encore deux cortèges distincts, dont un non déclaré
Peu de temps après son départ, le cortège a croisé la route des participants au second rassemblement de la journée. Non déclaré, celui-ci s’était mis en route depuis les jardins de l’Hôtel de la Métropole, rue du Lac, dans le 3e arrondissement. Lors de la rencontre entre les deux groupes, les 700 manifestants qui composaient le mouvement illégal se sont scindés. Une partie d’entre eux a rejoint le cortège déclaré afin de former un groupe de près de 1800 personnes, selon la Préfecture. Ce cortège a alors repris sa route, dans une ambiance calme, en direction de la place Jean-Macé.
Après avoir perdu des éléments au profit de la manifestation déclarée par Coronafolie, le second rassemblement, relayé notamment par le groupe libertaire Lyon Insurrection et divers collectifs de Gilets jaunes de Lyon, a déambulé de manière désorganisée dans le 3e arrondissement avant de prendre la direction du quai Victor-Augagneur, le long du Rhône.
La Presqu’île n’échappe pas aux manifestants
À partir de là, les manifestants ont circulé en petit groupe dans les rues adjacentes au quai, allant parfois au contact des forces de l’ordre, sans que la situation ne dégénère, souligne la préfecture. Peu avant 17 heures, un groupe d’environ 250 personnes a finalement réussi à se réunir sur la Presqu’île, au niveau des Terreaux, ce qui a rapidement poussé les commerçants de la place à plier leurs terrasses, rapportent nos confrères du Progrès.
De la place des Terreaux, de petits groupes se sont alors éparpillés dans les rues de la Presqu’île, allant ensuite du 2e arrondissement, au 5e arrondissement, en passant, entre autres, par la place des Jacobins, le Vieux-Lyon, les quais de Saône et le Palais de Justice avant de terminer leurs pérégrinations sur le quai Gailleton, au niveau du pont Gallieni.
Deux personnes interpellées, une mobilisation en baisse
C’est à cet endroit que le mouvement s’est dispersé, en fin d’après-midi, sous l’action des forces de l’ordre. Installé avant le pont, le cordon de policiers a fait barrage avec les voies de l’A7, situées à proximité, afin d’éviter un blocage de l’autoroute. Après avoir essuyé des jets de projectiles, selon la préfecture, les agents mobilisés ont fait usage de gaz lacrymogène pour mettre fin au rassemblement. De même source, deux personnes ont été interpellées au cours de la journée.
Avec un peu moins de 2500 participants, aux deux cortèges, la mobilisation est en légère baisse par rapport au week-end précédent, si l'on se réfère aux chiffres fournis par la préfecture du Rhône. Samedi 14 août, 2800 personnes étaient descendues dans les rues de Lyon.
2500 au regard de la population de la metropole c'est heureusement tres peu !
mais on se demande qui peut aller à des manifs de ce type
souhaiter la liberté de faire circuler le covid je trouve pas ca top !
s'ils se disent des manifestants pour la resistance à une certaie oppression alors il y a plein de pays ou ils peuvent aller rendre des services, mais ca sera moins nettement moins cool que la promenade du samedi
La "promenade" aux gaz lacrymo ? 😀
S'il fallait une "contre manifestation" pour soutenir les injections, il y aurait combien de personnes ? 😉
les gens sont lassés de cees manif à la noix et commenecnt à y penser
même si ce serait stupide d'en arriver là
quant aux gaz lacrymos malheureusement qq fois il en faut...
Oui, c'est comme ça en France : on envoie des gaz cancérigènes sur des gens qui manifestent.
on fait en sorte qu'une fois la manifestation finie il n'y ait pas des gens qui restent pour mettre le bazar
si on pouvait eviter ce serait mieux.... ne renversez pas les roles
je ne savais pas que c'etait cancerigene si ca l'est je suppose que c'ets comme tout produit à haiue dose
et franchement je pense que les flics aimeraient faire autre chose que celà
il y a de quoi s'occuper du trafic de drogue ,esdes violences conjugales etc
quand ils essaient de limiter les degats d'une manifs c'ets car ils y sont contraints
dommage qu'ils soient detournés de leur job par les manifestants, mais est ce etonnant , le bien commun fait il partie des preoccupations de certains manifestants ????
"A haute dose" ?
Ces gaz sont connus pour être dangereux, mais comme tout empoisonnement, oui cela dépend de la dose. Plus c'est massif, plus il y a de dégâts rapidement. Pour le reste, c'est tient de "l'espérance d'y échapper" car si certains sont foudroyants, d'autres sont très lents et n'apparaissent que 20 ans après comme pour l'amiante.
ça ne s'apprend pas à l'école.
Les policiers ne sont pas "détournés de leur job".
Les CRS sont fait pour cela depuis qu'ils ont été créés : "compagnie républicaine de sécurité". Ils sont là pour mater toute rébellion. Mais le sigle CRS ayant une image pas des meilleures, il est de moins en moins mis en avant, jusqu'à faire un "mix" avec les autres polices (mais la police, c'est plein de métiers différents).
Ce grand "mix" n'a qu'un but : la "souplesse" comme ils disent. Et on le voit avec la police municipale qui prend des compétences qui n'étaient pas les siennes, sans avoir la même formation que les policiers nationaux.
Mais les policiers ne doivent pas être des "variables ajustables qu'on envoie au casse pipe". La solution est dans l'élévation du niveau des connaissances des citoyens. La police, c'est quand c'est trop tard, même si certaines limitent la casse.
Battre la pavé plutôt que d'en lancer !