Quelques centaines de manifestants ont défilé pour réclamer la sortie de l'état d'urgence samedi après-midi, de la place Jean-Macé a la place des Terreaux.
A l'appel de groupes politisés et de mouvements LGBT, des centaines de militants ont défilé ce samedi après-midi à Lyon. Une semaine après la manifestation nationale "Nous ne céderons pas!", ces militants continuent de dénoncer les risques de " dérives autoritaires" sous un état d'urgence prolongé et refuse le projet d'extension de la déchéance de nationalité. "On craint que ce soit la sécurité d'abord, la liberté ensuite. L'état d'urgence ne fait que renforcer les peurs face aux étrangers", lâche Solen Febe du NPA, la voix cassée après une journée passée derrière le mégaphone.
D'autres manifestations menées par le NPA, le Parti de gauche, l’UNEF ou encore le Collectif 69 Palestine pourraient avoir lieu à la fin du mois, avant le vote sur la prorogation de l'état d'urgence en France après le 26 février.
Dans son dernier rapport, Amnesty international appelle à la fin de l'état d'urgence en France, instauré depuis les attentats du 13 novembre, et dénonce le projet d'inscrire ce dispositif dans la Constitution.
Les dérives ne sont pas celle du gouvernement, mais bien celles des terroristes. Ces derniers n'ont aucun contre pouvoir et se moquent des altermondialistes, des collectifs divers et autre ultra gauche qui indirectement font leur jeu.