Les travailleuses du sexe de Gerland appellent à une manifestation ce vendredi 21 mars à Lyon pour demander un mois et demi de délais avant leur expulsion en prévision de la coupe du monde de Rugby.
Moins d’une dizaine de jours après une première manifestation organisée le 13 avril à Jean-Macé, les "filles de Gerland" montent une nouvelle fois au créneau pour défendre leurs droits. Ce vendredi 21 avril, à 17 heures, les travailleuses du sexe installées au niveau de la plaine des jeux se rassembleront devant la station de métro Gerland pour demander un délais d’au moins un mois et demi avant leur expulsion du site.
Une nouvelle apprises début avril et qui devrait être mise en application d’ici la fin du mois, via la prise d’un arrêté, en prévision de la coupe du monde de rugby qui se déroulera à l’automne à Lyon. "En vue des jeux pour enfant de septembre, nous devons quitter les lieux, deux semaines cela fait court pour s’organiser", expliquaient-elles dans un communiqué il y a quelques jours.
Trouver un point de chute
Aujourd’hui dans le flou sur le point de chute en cas de départ, dans un communiqué elles demandent "une réponse claire. Notre présent, et notre avenir, sont en jeu. Les proxénètes sont la Mairie avec les arrêtés municipaux, et la fourrière. Cela est notre réalité".
Pour mémoire, dans un précédent communiqué publié début mars, les travailleuses du sexe avaient émis la proposition d'organiser une rencontre avec les parents des enfants de la plaine des jeux pour apaiser les relations et trouver des solutions pour une meilleure cohabitation.
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Retour vers le passé, comme en juin 1975, l'occupation durant une dizaine de jours de l'église Saint-Nizier Lyon1°, par des prostituées lyonnaises protestant ainsi contre le harcèlement policier et social !