OL Groupe a presque triplé son chiffre d'affaires au premier trimestre, passant de 22,8 millions à 64,1 millions d'euros. Si la participation européenne du club est pour beaucoup dans cette embellie, celle-ci pourrait être de courte durée s'il venait, comme ça en prend le chemin, à être éliminé.
Si les résultats sportifs de l'Olympique lyonnais ne sont pas toujours à la hauteur ces dernières semaines, notamment en Ligue des champions où l'OL s'est une nouvelle fois incliné mercredi face au Zénith (0 - 2), le club lyonnais enregistre malgré tout une bonne nouvelle.
En effet, OL Groupe a triplé son chiffre d'affaires au premier trimestre, puisqu'il est passé de 22,8 millions à 64,1 millions. Cette hausse spectaculaire est due, en grande partie, à la participation de l'OL à la Ligue des champions qui, comme on le sait, est très lucrative. A elle seule, la plus prestigieuse des compétitions européennes aurait rapporté "environ 19 millions d'euros" selon OL Groupe.
Une embellie de courte durée ?
Pour rappel, OL Groupe était jusqu'à présent déficitaire depuis six exercices successifs. La billetterie a connu une hausse de 66 %, les partenariats et la publicité ont grimpé de 11 %, les droits marketing et télé de 188 %, et la vente de produits dérivés est également en hausse de 12 %.
Les ventes de certains joueurs, malgré des efforts financiers effectués par la direction pour le mercato, ont également permis de dégager quelques bénéfices : 26,2 millions d'euros ont été empochés, notamment via la vente de Clinton Njie à Tottenham, ou encore le pourcentage perçu par l'OL sur la vente d'Anthony Martial à Manchester United.
Néanmoins, difficile de ne pas ajouter un bémol à tous ces signaux positifs. Dernière de sa poule en Ligue des champions, l'équipe rhodanienne pourrait ne pas poursuivre son aventure européenne au mois de janvier. Ce qui aurait, forcément, une incidence sur les comptes du club.
"Notre business model est le bon"
Olivier Blanc, directeur de la communication à l'Olympique lyonnais, reconnaît qu'il serait intéressant économiquement parlant de jouer "au moins un match de Coupe d'Europe" dans le Grand Stade en 2016. "Ce pourrait aussi être l'Europa League, car avec une capacité de 20 000 places supplémentaires par rapport à Gerland, nous en tirerions des bénéfices en termes de billetterie", précise-t-il. Et Olivier Blanc de louer le modèle économique du club. "Notre business model est le bon, assure-t-il. Le futur stade va être livré dans les temps et sera inauguré en janvier contre Troyes. Nos recettes seront inévitablement en augmentation." Il ne reste plus aux dirigeants lyonnais qu'à trouver la solution pour faire venir les supporters en nombre dans la nouvelle enceinte. Les résultats, sportifs cette fois, auront leur importance.
trois fois pas grand chose, ce n'est quand même pas terrible ! Le premier trimestre a glané la quasi totalité des recettes à engranger cette année ... et je pense que les jours à venir vont être très très pénibles pour l'OL sur le plan de la trésoreriePour mémoire : OLG cumule un déficit de 160 millions d'euros sur les six derniers exercices Par le jeu des reports de déficits fiscaux, ce n'est donc pas demain matin que les contribuables vont avoir le retour sur les dépenses que le grand lyon leur a imposé pour ce stade privé (pour mémoire : 300.000.000 euros plus la moins value sur les terrains, devenue par magie plus-value pour AULAS