Dans son établissement du 9e arrondissement de Lyon, Olivier, un jeune garçon de 10 ans, souffrant d'autisme, est exclu de sa cantine "pour une durée indéterminée".
Depuis le jeudi 24 novembre, un jeune garçon de 10 ans souffrant d'autisme, mange dans le froid à l'extérieur de sa cantine scolaire. Désemparée, la mère d'Olivier s'indigne de la situation de son enfant. "Mon fils a été exclu de la cantine depuis jeudi et pour une durée indéterminée". Après avoir " fait une crise entre le temps scolaire et périscolaire".
Les larmes aux yeux, la mère explique qu'un protocole est mis en place depuis un petit moment, mais "son maître de l'Uliss (Unité localisée pour l'inclusion scolaire) était absent, la cantine ne pouvant gérer, il a été donc exclu". En plus de voir son fils dans une situation dramatique, elle doit d'elle-même lui venir en aide. " Je dois faire une heure de trajet pour le récupérer, manger avec lui et repartir après à 14 heures". S'exprimant sur les réseaux sociaux, la mère de famille espère se faire entendre pour que son fils retrouve un cadre décent pour se nourrir.
Vous avez tous été sensibilisés par le cas d’Olivier, un garçon #autiste de 10 ans exclu de la cantine. Voici le témoignage de sa maman, Cécile, dans le cadre de notre nouvelle série « Le terrain by https://t.co/eREFyYkkIG » en collaboration avec Chams-ddine Belkhayat. pic.twitter.com/dJyzaeDU5o
— Handicap.fr (@Handicap_fr) November 29, 2022
Chams-ddine Belkhayat, auteur du livre Autisme: mieux comprendre pour accompagner, voyant cette mère souffrir souligne la nécessité d'"une accélération de la mise en place de moyens pour les écoliers en situation de handicap. Les enfants ont des droits". Selon l'auteur, cette situation alarmante est " du devoir de la responsabilité des collectivités territoriales".
Contactée, la Ville de Lyon explique connaître la situation d'Olivier : " la famille a été reçue le lundi 28 novembre en plus d'un suivi régulier de la situation". Une nouvelle rencontre devrait être proposé à la famille "avec l'éducation nationale pour évoquer la situation et le bien-être de l'enfant sur ses temps d'école".
Et après on parle d'école inclusive !
Et on s'étonne que des gens (dont moi) se retournent vers des structures privé sous contrat, ou hors contrat !!
MDR
Une horreur comme situation. Mais croire que ça se passe mieux dans le privé est une blague, faut vraiment ne rien y connaitre à l'encadrement des enfants handicapés pour y croire. Quant aux écoles hors contrat, elles abîment les enfants vu leurs pratiques catastrophiques...
On constate juste la destruction continue de l'EN par les gouvernements successifs. Ca vote à droite mais ça veut une éducation de qualité, quelle blague.