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Lyon : Opéra, Beaux-Arts, ces institutions culturelles qui tournent le dos à l'entreprise Total

Le groupe local de Greenpeace à Lyon s'est félicité ce mardi de la fin du mécénat qui liait l'Opéra de Lyon à Total. Le géant de la filière pétrolière avait également vu son partenariat avec le Musée des Beaux Arts de Lyon se terminer suite à une nouvelle charte du mécénat adoptée par la mairie écologiste.

Mardi 21 décembre, l'antenne lyonnaise de Greenpeace a salué sur les réseaux sociaux la fin du mécénat qui liait l'Opéra de Lyon et la multinationale Total. La fondation de TotalEnergies menait jusqu'alors des actions destinées à "favoriser l’Education Artistique et Culturelle", expliquait l'Opéra sur son site. Mais comme l'indique l'ONG, la Ville de Lyon a fait savoir aux militants que ce partenariat était arrivé à son terme.

L'Opéra de Lyon aurait également confirmé à Greenpeace avoir "décidé de ne plus solliciter le mécénat d’entreprises du secteur de l’énergie pétrolière". Par ailleurs, le conseil municipal de Lyon avait  voté, le 18 novembre dernier, la mise en place d'une charte du mécénat définissant des valeurs écologiques et sociales à suivre pour les mécènes et parrains de projets de la commune. Ces nouveaux critères ont permis à la mairie écologiste de revoir le partenariat qui liait le Musée des Beaux-Arts (MBA) avec l'entreprise. Et d'y couper court le 15 décembre dernier : "Après avoir déclaré l’état d’urgence climatique en mars dernier, puis revu sa charte de mécénat, la mairie de Lyon a estimé que TotalEnergies ne répondait pas à ses exigences écologiques" a expliqué Greenpeace dans un communiqué.

Lire aussi : Avec la charte du mécénat, la Ville de Lyon définit des valeurs à suivre pour ses donateurs

Un exemple face à l'urgence climatique

En d'autres termes, TotalEnergies perd coup sur coup deux opérations avec deux lieux culturels emblématiques de la ville de Lyon. Une aubaine pour l'organisation de protection de l'environnement qui y voit un moyen pour la culture " d’être à l’avant-garde de la société et de montrer l’exemple face à l’urgence climatique ; et cela commence par cesser de cautionner les activités climaticides des entreprises pétrolières et gazières. L’opéra et le musée des Beaux-Arts de Lyon viennent d’ouvrir la voie. Le musée du Louvre leur emboîtera-t-il le pas ? Après la ville de Lyon, les autres villes françaises vont-elles se positionner ? Il est temps pour toutes ces institutions d’exclure l’industrie fossile de leurs chartes de mécénat ! "

 

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