Lyon Parc Auto peut se vanter d’avoir passé une bonne année : sa santé financière est stable, ses projets de construction de parkings avancent progressivement, et son service de voitures en libre-service a séduit 2 816 conducteurs en 2017.
Louis Pelaez, le PDG de Lyon Parc Auto, se fait un plaisir de l’annonce : “LPA a une nouvelle fois démontré la stabilité de son modèle économie”. Il faut dire qu’avec un résultat d’activité de 21,1 millions d’euros, le chiffre d’affaires reste constant, et le résultat net de 4,7 millions d’euros permettra de réinjecter 4,3 millions pour poursuivre les investissements.
Parmi les projets en cours, le parc mutualisé du Marché gare de Confluence (840 places) ouvrira le 28 juin prochain. A plus long terme, LPA doit se faire livrer le parc Saint-Antoine de 770 places en septembre 2019. Des discussions se poursuivent entre la société et Confluence en vue de la construction d’un parking à étage vers les Docks. En parallèle, LPA va également acquérir le futur parking de la place Béraudier (1132 places) pour un coût d’environ 50 millions d’euros. Nouveauté technologique, il est désormais possible de payer sa place de parking via l’application de LPA depuis son smartphone. Un avantage appuyé par l’installation d’un réseau 4G dans la majorité des parkings de la société. Au total, c'est près de 9,6 millions d’euros qui ont été consacrés aux travaux en 2017 pour la construction, la rénovation et l’entretiens des parcs automobiles.
Autre projet de Lyon Parc Auto, son service Citiz LPA, qui comprend 105 voitures en libre-service dans le Grand Lyon et à Villefranche-sur-Saône, vient d’atteindre l’équilibre budgétaire au bout de dix ans d’exploitation. Rien qu’en 2017, elles ont été conduites par 2 816 Lyonnais. Même succès pour le service d’autopartage complémentaire Yea! lancé en octobre 2017, qui permet d'accéder et de laisser partout en ville une Smart rouge et noir a dépassé les espérances de la société d’économie mixte. “D’ores et déjà, je peux vous annoncer que 50 nouvelles Yea! vont venir dès le mois de juillet enrichir la flotte existante”, vante Louis Pelaez. En revanche, le service de scooters électriques n’a pas rencontré le même succès, et prendra fin courant septembre.