La mairie de Paris a demandé l'application de la circulation alternée pour faire face à la pollution aux particules fines. A Lyon, l'épisode de pollution n'est pas assez important pour mettre en place une telle mesure.
Ce jeudi après-midi, l'épisode de pollution au-dessus de l'agglomération lyonnaise est repassé du niveau alerte 1 au niveau informations et recommandations.
L'indice de pollution reste tout de même au niveau 8 sur une échelle de 10. Pourtant, ce n'est pas suffisant pour la mise en place de la circulation alternée des véhicules, comme la ville de Paris envisage de le faire ce vendredi.
Selon un arrêté inter-préfectoral du 1er décembre 2014, la restriction de la circulation des véhicules n'est possible que lorsque le niveau d'alerte 3 est déclenché. Au niveau d'alerte 1, qui concernait l'agglomération lyonnaise depuis deux jours, des mesures de limitation de vitesse sont imposées. Dans la mesure où les radars ne sont pas ajustés aux nouvelles limitations, des contrôles policiers peuvent être mis en place pour faire appliquer ce dispositif, des contrôles qui ont plus une portée pédagogique que véritablement répressive.
Hormis la circulation, des mesures sont également prises, concernant notamment la réduction des émissions des établissements industriels ou encore l'interdiction de brûlage des sous-produits agricoles.
Alors que les conditions climatiques ce vendredi devraient à nouveau être favorables à la stagnation des particules fines et l'épisode de pollution, entamé dimanche, va se poursuivre.
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