Lyon, petite soeur du Liban

La semaine suivante, alerte levée, il a pu se rendre à proximité de Nahr el Bared, ce camp de réfugiés palestiniens assiégé de mai à septembre par l'armée libanaise, puis détruit. Interdiction d'entrer dans le camp truffé de mines, mais il a pu rencontrer les maires des communes alentour, des représentants d'ONG, des acteurs de la société civile, des chefs d'entreprise, et envisager avec eux des projets de reconstruction.

Il décrit le Liban comme une terre déchirée. La Sud largement dévasté par les bombardements israéliens, Beyrouth. Le Nord, marqué par la pauvreté, Tripoli. Un pays où les classes moyennes disparaissent peu à peu. Avec 12 millions d'exilés, la diaspora libanaise représente trois fois la population du pays. Un pays coupé en deux, entre les pro et les anti-syriens. "Avant les gens se parlaient encore, malgré les conflits, plus maintenant". La Banque Mondiale finance et coordonne des projets de reconstruction mais aussi de développement économique de renforcement de compétences, de formation. Elle s'appuie sur les services de l'Etat mais surtout sur les collectivités locales. Le Liban n'a plus de président depuis novembre 2007. Les liens avec Lyon sont forts. Ne serait-ce que par l'histoire. C'est d'ici que sont venues les missionnaires jésuites et maristes au XVIIIè sciècle.

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