Les manifestants réclament un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, en novembre 2023.
Les manifestants réclament un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.(Photo d’archive Léo Olivieri)

Lyon : plusieurs milliers de personnes défilent pour demander la paix à Gaza

Entre 7 600 et 1500 manifestants ont marché dans les rues de la Presqu'île samedi après-midi pour réclamer la fin des combats qui font ragent entre Israël et la Palestine.

"Cessez le feu", "stop aux massacres et au génocide", "Palestine, droit à la résistance", ou encore "Free palestine" pouvait-ont lire sur les pancartes des manifestants ce samedi 18 novembre. En effet, d'après les chiffres de la Préfecture, 7 600 personnes se sont regroupées à 15 h place Bellecour (les organisateurs eux, en annoncent 15 000). Elles ont répondu à un appel lancé par l’intersyndicale du Rhône (composée de la CGT, FO, Solidaires, la FSU, l’Unsa et la CNT) et le collectif Palestine 69, lesquels demandent "la levée du blocus dans la bande de Gaza, un cessez-le feu avec l'arrêt des bombardements contre les populations civiles et la libération de tous les otages".

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"Emmanuel Macron a donné carte blanche au boucher Netanyahou"

Le rassemblement a été marqué par plusieurs prises de paroles de la part des organisateurs. "Depuis le début du conflit, nous comptons 1,6 millions de déplacés et 12 000 assassinés parmi lesquels nous dénombrons 4 700 enfants. À l'échelle de la population en France, cela réprésente la mort de 325 000 personnes. Nous parlons d'un charnier à ciel ouvert". L'Europe, la classe politique et plus particulièrement le président de la République, n'ont pas été épargnés par la critique. "On ne se laissera pas diviser par ceux qui prône l'antisémitisme et l'islamophobie. Emmanuel Macron a donné carte blanche au boucher Netanyahou. La France n'a qu'une seule chose à faire : cessez toute complicité avec les drames qui surviennent à Gaza".

Et la foule de réagir en huant, avant d'entonner des chants hostiles envers Israël et le gouvernement français : "Israël criminel, Europe complice", "Tribunal international pour l'état colonial", "Honte à nos gouvernants qui arment l'occupant". Le cortège a ensuite entamé une marche jusqu'à la place des Terreaux, avant de revenir au point de départ, place Bellecour.

À noter, la présence de l'Union juive française pour la Paix, mouvement de luttes contre toutes formes de racisme et de discriminations.

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