La ville de Lyon va adopter jeudi son plan d'urgence pour aider le secteur culturel via un fonds de 2 737 647 euros .
Ce jeudi, la majorité municipale de la ville de Lyon va présenter ce jeudi en conseil municipal un fonds d'urgence pour le secteur culturel face à la crise sanitaire du Covid-19 d'un montant de 2 737 647 euros pour aider les structures, grandes comme plus petites, mais aussi les artistes, dont les activités, ont été touchées de plein fouet par la crise de la Covid-19. Dans la métropole de Lyon, près de 20 000 personnes travaillent au sein de la filière culturelle dont le chiffre d'affaires devrait baisser de 25% en moyenne 2020 à cause de la crise sanitaire. Cette baisse serait même de -72 % pour le secteur du spectacle vivant, -36 % pour le patrimoine, -31% pour les arts visuels et -28 % pour l'architecture.
En tout, la ville de Lyon a reçu 359 dossiers pour un montant total demandé de 8 672 413 euros. Une étude au cas par cas a été effectuée par les services de la ville de Lyon en fonction de trois critères :
- Priorité à la question économique, afin d’aider une structure en danger économique, du fait de la crise du Covid. Le projet artistique n’est pas le critère d’analyse. Cependant, la structure doit montrer que le fonds aide une activité artistique et l’emploi culturel.
- Ce fonds n’a pas vocation à soutenir les structures en situation de déficit structurel antérieur à la crise du Covid 19. Ce fonds vient en soutien exclusif des difficultés liées à l’impact de la crise sanitaire sur leur économie. Le cas échéant, seule la part de déficit liée strictement à la période Covid a été prise en compte.
- Au vu du nombre des dossiers reçus et du montant total disponible, au vu des montants d’aides demandés et de la nécessité d’équilibrer les attributions, il a également été pris en compte la capacité de la structure de disposer de fonds propres importants, de perspectives de reprise forte, d’autres aides publiques et privées.
Les dossiers de structures n'étant pas basées à Lyon, dont l'activité n'est ni culturelle ni artistique ou qui n'ont pas été vraiment impactés par la crise sanitaire, ont été écartés.
Sur cette base, 2 447 500 euros ont été attribués à 179 structures pour une aide moyenne de 13 673 euros. Dix-huit structures ont fait des demandes d'aide supérieures à 100 000 euros. Les aides financières les plus importantes ont été versées à La Comédie Odéon (120 000€), l'Institut Lumière (100 000€), Arty Farty, l'organisateur entre autres des Nuits sonores (100 000€), au tourneur et producteur de spectacles vivants AFX (100 000€), aux Cinémas Lumière et Comoedia (90 000 € chacun) ou encore à la Maison de la Danse (86 000€).
Parmi les structures financées on retrouve aussi plusieurs médias culturels, dont le groupe Unagi, éditeur du Petit Bulletin (100 000€), Radio Nova Lyon (25 000€), Hétéroclite (20 000€), Recreation Agency (12 000€) ou encore Radio Metal (10 000€). Contactée pour comprendre ce choix de financer dans des proportions importantes certains acteurs médiatiques observateurs de la politique culturelle, et donc en lien direct avec sa délégation, Nathalie Perrin-Gilbert, l’adjointe à la Culture, n'a pas pu être jointe pour le moment.
Enfin, en plus de ces structures, 97 personnes physiques vont être aidées pour un montant maximum individuel de 5000€ chacune. Ce plan d'urgence sera présenté demain lors d'un conseil municipal qui aura lieu en visioconférence en raison de la crise sanitaire.
NPG et ses khmers "kulturels" ont négocié leur ralliement avec les verts. Dans un couple, il y a souvent un cocu !
"97 personnes physiques vont être aidées pour un montant maximum individuel de 5000€ chacune."...
Etant donné que c'est de l'argent publique, peut-on savoir qui sont ces 97 personnes? Et sur quels critères ils et elles ont reçu cet argent?
Je ne critique pas ces subventions, je veux juste savoir, en tant que citoyen et contribuable, comment est utilisé mon argent.
Je ne doute pas de la transparence de nos élu.e.s à propos de la gestion de cet argent publique et je pense qu'ils vont en informer les citoyen.ne.s
Naïf ou complaisant !