À trois mois des élections régionales et alors que la campagne électorale débute, Lyon Capitale vous présente les candidats en lice. Ce vendredi, nous poursuivons cette série avec Fabienne Grébert, la candidate écologiste qui veut surfer sur la vague verte.
Dans ce casting des régionales, Fabienne Grébert est un peu l’invitée surprise. Elle n’a pas l’envergure médiatique ou l’expérience de ses rivaux. La chef de file des écologistes s’est lancée tardivement en politique. Elle participe à la création de Nouvelle Donne en vue des élections européennes de 2014. Le parti, créé pour l’occasion par Pierre Larrouturou, rassemble des déçus du PS, des Verts et des citoyens issus de la société civile. Un an plus tard, Fabienne Grébert intègre les listes d’union EÉLV et LFI aux élections régionales. “Durant le mandat, elle a été de tous les combats. Elle s’est investie sur le tram-train d’Annecy, la pollution dans la vallée de l’Arve ou le parc naturel régional de Haute-Loire. Elle était très présente sur le territoire et aux côtés des militants écologistes”, pointe Fanny Dubot, maire du 7e et collaboratrice du groupe EÉLV à la Région. C’est aussi en sillonnant le terrain qu’elle a construit sa victoire dans les primaires internes du pôle écologiste, la structure politique qui rassemble les signataires de l’appel au rassemblement lancé par EÉLV pour les régionales. “Elle a fait une grosse campagne interne. Elle a sillonné la région”, se rappelle Thomas Dossus, sénateur EÉLV du Rhône. Dans cette compétition interne, les militants l’ont préférée à Maud Tavel, première adjointe d’Éric Piolle à Grenoble, qui avait le soutien de nombreux cadres d’EÉLV. Fabienne Grébert n’est d’ailleurs pas encartée chez les écologistes. “Elle est arrivée à nos côtés en 2015 quand nous étions assez bas électoralement. Nous sommes devenus centraux et gagnants à gauche en nous appuyant sur les mouvements citoyens. Elle incarne cette trajectoire. Nous n’avons pas les mêmes codes politiques qu’elle, qui n’est pas issue d’EÉLV, mais quand on se parle, on se comprend”, souligne Thomas Dossus.
“Pragmatique”
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