Après neuf heures d'audience, le tribunal a finalement prononcé des relaxes et des amendes pour sept militants antifascistes accusés de violences lors d'une manifestation contre le pass sanitaire.
Jeudi 4 novembre, le tribunal judiciaire de Lyon jugeait sept antifascistes, membres et sympathisants de la GALE (Groupe antifasciste Lyon et environs). Ils étaient accusés des chefs de participation à un groupement en vue de commettre des violences et de violences volontaires commises en réunion sans ITT. Il leur était reproché d'avoir frappé des membres du groupe d'extrême-droite Civitas. Si le procureur a parlé d'un "déferlement de violences" unilatéral, les prévenus ont tous fait état d'un contexte de bagarre, avec coups mutuels.
Les avocats de la défense ont plaidé pour la nullité de l'utilisation des vidéos de surveillance, le commissaire de police n'ayant pas informé sans délai le procureur de la réquisition de ces vidéos. La juge a retenu la nullité et a exclu la vidéo de surveillance, pièce principale du dossier.