Touchée de plein fouet par la crise du coronavirus, l'entreprise a annoncé la suppression, en France, de 463 postes.
Dans un communiqué publié sur son site internet, l'entreprise Renault Trucks a annoncé “la suppression, en France, de 463 postes, exclusivement des postes d’employés et de cadres.” “Renault Trucks réfléchit, en parallèle, à créer de nouveaux postes par la réinternalisation de certaines activités qui permettrait de réduire le nombre de suppression de postes de façon significative”, a déclaré l'entreprise. Des suppressions d'emploi directement liées à la crise du Covid-19.
“Après des années favorables durant lesquelles ses clients ont massivement renouvelé leurs parcs de camions, Renault Trucks voit ses activités impactées par la crise économique mondiale post COVID-19, et par le ralentissement de la demande de véhicules industriels. Le constructeur, filiale du groupe Volvo, envisage de procéder à un ajustement de ses effectifs, en France, afin de restaurer sa compétitivité, et d’assurer son développement sur le long terme”, a ajouté Renault Trucks.
“Ajuster notre organisation et réduire nos coûts est impératif pour la pérennité de notre entreprise et pour celle de nos partenaires et fournisseurs”, a expliqué Bruno Blin, président de Renault Trucks SAS. L'entreprise souhaite “s'appuyer uniquement sur des mesures de départs volontaires et des mobilités internes, et ainsi de ne procéder à aucun licenciement contraint.”
Des négociations vont débuter avec les organisations syndicales sur ce plan de suppression de postes.
Souvenons nous, c'était Berliet, le fameux camion du désert T100, puis les économistes gestionnaires sont passés par là avec le soutien de cette "belle" Europe. Avec pour prétexte le COVID , après avoir encaissé les aides.