Le curling est un sport atypique mais dont le développement est freiné par un manque cruel d’infrastructures. C’est notamment le cas du Curling Club de Lyon qui ne peut s’entraîner qu’une fois par semaine et sur une seule petite piste de la patinoire Baraban.
Les images lors des derniers Jeux olympiques de Pékin ont fait mouche. À cette occasion, le curling a davantage été exposé à la télévision qu’à l’accoutumée. Et cela a suscité quelques vocations. “Notre site internet a explosé au niveau des visites [17 000 visiteurs uniques au lieu des 1 200 mensuels habituels, NdlR] et on a reçu une cinquantaine de demandes. Le grand public a eu un coup de cœur pour notre sport”, explique André Bertin, le président du Curling Club de Lyon. Un fort engouement qui a engendré dans la foulée une certaine frustration. Un dur retour à la réalité. En effet, en France (seulement 350 licenciés) – et Lyon n’échappe pas à la règle –, le manque d’infrastructures freine considérablement le développement de la pratique. “À Lyon, il y a deux patinoires (Charlemagne et Baraban), mais on n’a pas assez de créneaux, raconte, un tantinet agacé, André Bertin. La Ville nous a proposé de nous entraîner les dimanches à 8 h du matin, mais c’est un horaire inadapté. Personne ne veut venir un tel jour et si tôt.”Il vous reste 79 % de l'article à lire.
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