Tag « Lyon suffoque » sur le tunnel de la Croix-Rousse (©Greenpeace)

"Lyon suffoque" : tag géant de Greenpeace sur le tunnel de la Croix-Rousse

Les militants de Greenpeace Lyon et d’Alternatiba/ANV Rhône continuent leur campagne de tags propre, initiée au mois de janvier, pour demander aux élus métropolitains de se positionner, et d'agir contre la pollution.

Un tag de six mètres sur sept sur l'entrée du tunnel de la Croix-Rousse. "Lyon suffoque, on veut respirer", ont écrit les militants de de Greenpeace Lyon et d’Alternatiba/ANV Rhône, tôt ce matin. Un tag propre, réalisé à la bombe à craie, pour interpeller les élus sur la pollution de l'air dans la capitale des Gaules. Voilà qui devrait attirer l'oeil des 47.000 automobilistes empruntant l'ouvrage chaque jour.

"Point rouge de l’agglomération"

"Avec un trafic routier important, le tunnel de la Croix-Rousse est un des points rouges de l’agglomération lyonnaise pour la qualité de l’air. On y enregistre des concentrations annuelles de dioxyde d’azote très largement supérieures au seuil légal, commente Greenpeace par voie de communiqué. Le dioxyde d’azote est un polluant atmosphérique dangereux pour la santé, responsable d’au moins 9700 morts prématurées par an en France". Plus qu'une simple alerte, les militants attendent des actes forts de la part des élus, et interpellent d'ailleurs David Kimelfeld sur la Zone à faible émissions (ZFE). L'ONG rencontrera bientôt le président du conseil métropolitain. "De concertations en assises, la métropole et la mairie de Lyon ne peuvent pas continuer à évacuer les mesures incontournables pour protéger tous les Lyonnais et les Lyonnaises de la pollution de l’air", attaque Sarah Fayolle chargée de campagne Transports pour Greenpeace France.

L'Anneau des Sciences en ligne de mire

Tag "Lyon suffoque" sur le tunnel de la Croix-Rousse (©Greenpeace)

Cette action s'inscrit dans la continuité des 200 tags propres réalisés au mois de janvier, jusque sur l'hôtel de métropole, et des Marches pour le climat, qui ont réuni des dizaines de milliers de Lyonnais (lire ici). Et comme lors du rassemblement de la semaine passée, les militants tancent au passage le projet d'Anneau des Sciences, "une autoroute urbaine d’un autre temps, qui augmentera le trafic routier, la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre", selon Sylvine Bouffaron, porte-parole d’Alternatiba/ANV Rhône. Greenpeace appelle à utiliser les milliards d'euros nécessaires au projet (lire ici) de manière plus écologique. "Investir dans les transports en commun et aider celles et ceux qui en ont besoin à se passer de leurs véhicules polluants", propose Sylvine Bouffaron.

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