Les élus écologistes à la tête de la Métropole de Lyon ont annoncé, ce lundi 12 septembre, se retirer de l'association. Explications.
Les relations n'étaient déjà pas au beau fixe, ce courrier de la Métropole de Lyon achève de briser la glace. Pour le vice-président Jean-Charles Kohlhaas, l'association "mélange intérêts publics et privés dans le but de faire pression sur le processus de décision en faveur d’une grande infrastructure nationale et européenne". Si le terme "lobby" (en faveur d'une nouvelle ligne) n'est pas prononcé, l'intention ne semble pas faire de mystère. La Métropole quitte donc le navire où reste la Région Auvergne-Rhône-Alpes de Laurent Wauquiez (LR).
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Selon la Métropole de Lyon, le Comité pour la Transalpine "a sans cesse dénigré les capacités et le potentiel de modernisation des lignes actuelles Dijon-Ambérieu-Chambéry-Modane et Sant-André-le-Gaz-Chambéry, tout comme elle a ignoré les nombreuses expertises pointant le déficit de rentabilité socio-économique et le coût environnemental du projet Lyon – Turin tel que défini à la fin des années 2000".
La Métropole souligne aussi : "Depuis 30 ans, la Métropole de Lyon a dépensé plus de 900 000 euros en cotisations, au service d’une organisation qui n’a prouvé ni son utilité ni sa capacité à tolérer le débat contradictoire argumenté au sein de ses instances".
Le risque de perdre les financements européens
De fait, si la collectivité lyonnaise affirme toujours soutenir le développement du ferroviaire entre la France et l'Italie, sa position est celle de beaucoup d'élus écologistes : ils souhaitent la mise en valeur et l'aménagement de la ligne historique afin de relier le tunnel transfrontalier. Par là même, ils rejettent la construction ex nihilo d'une nouvelle liaison, trop chère et trop impactante sur l'environnement notamment sur les ressources en eau, selon plusieurs élus de gauche et écologistes.
Un débat ancien qui retarde aujourd'hui la définition d'un tracé de ces voies d'accès vers le tunnel. Problème : la coordinatrice européenne chargée du dossier, Iveta Radičová menace de retirer les budgets européens d'ici 2027 si la France ne détermine pas rapidement un tracé. Or l'Union européenne avait accepté de financer à hauteur de 50% de projet déjà vieux de 30 ans.
Les élus écologistes : entre désir d'un arrêt définitif et un soutien à la ligne historique
D'ailleurs, le candidat écologiste à la dernière élection présidentielle, Yannick Jadot, avait inscrit dans son programme l'arrêt du projet de liaison ferroviaire entre Lyon et la ville italienne, Turin. A Lyon aussi, le maire écologiste, Grégory Doucet, avait déjà tranché en 2019 en annonçant son opposition au projet en l'état. L’édile proposait aussi de valoriser l’ancienne ligne datant du XIXe siècle. L'année dernière, Fabienne Grébert, alors candidate EÉLV à la Région, s’était aussi opposée fermement à l’ouverture de la nouvelle ligne. Pour rappel, ni la mairie, ni la Métropole de Lyon, ni la Région n’ont de compétences sur la construction de la future ligne. Seule la Région pourrait avoir son mot à dire mais uniquement sur le tracé des futures voies d’accès (190 km) entre Lyon et le tunnel transfrontalier. Mais il est impossible pour elles d’annuler le programme de construction, garanti par plusieurs traités internationaux. Une position à rebours des militants puisque 84 % des sympathisants EÉLV de la région Auvergne-Rhône-Alpes soutiennent le projet, selon un sondage BVA de mars dernier. La proportion monte à 85 % dans la région lyonnaise et 95 % pour l’ensemble des Français.
... et des dissensions internes
Pour comprendre les dissensions au sein du parti écologiste, il faut se souvenir qu’un rapport de la commission transport d’EÉLV – soutenant le Lyon-Turin – a été rendu public en mai 2021. Lequel mentionnait : “Il est urgent que les décisions politiques nécessaires à la réussite de ces projets soient réellement prises (...).” Contactée par Lyon Capitale, Eva Sas, la porte-parole d’EÉLV, parle “d’un document de travail qui n’aurait pas dû être publié”. En attendant, 1,5 milliard d’euros ont déjà été dépensés dans les études et le début des travaux.
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Plutôt qu'une nouvelle ligne ferroviaire, la Métropole voudrait privilégier le transport de marchandises par les cols alpins avec des vélos cargo (non électrique afin d'être plus écologiques). (LOL)
La voie ferrée qui relie la France à l'Italie pour le ferroutage est déjà en service depuis longtemps,
mais elle n'est pas exploitée et l'Etat ne veut pas faire comme en Suisse et dans d'autres pays : obliger les transporteurs à prendre le train.
Donc ce tunnel nouveau ne sera qu'un gaspillage de ressources, de pétrole pour le creuser, et un joyeux bal d'hypocrites comme d'habitude.
Sans parler des problèmes liés aux mafias.
Jadot, Doucet, Grébert souvenez vous de votre score , 4%, La publication par la Nasa de son étude à propos de l'impacte de l'homme sur le climat met à bas vos Théories qui ne sont que pures suppositions La Nasa affirmant que le climat de la planète , 4.5 milliards d'années à toujours fonctionné de façon cyclique alternant réchauffement , glaciation Muletin Milankovitch l' d’ailleurs magistralement démontré.
**La théorie astronomique des climats est basée sur l'idée que les variations à long terme (ou séculaires) des paramètres de l'orbite et de la rotation terrestre engendrent des variations de l'ensoleillement (ou insolation) reçue à la surface de la Terre, ces variations pouvant entraîner des changements climatiques dont la trace est parfois enregistrée ou gravée dans certains indicateurs paléoclimatiques et séquences géologiques. ** ou encore:
***Les paramètres de Milankovićh sont les paramètres astronomiques qui engendrent des variations cycliques du climat terrestre, les cycles de Milanković. Ces paramètres sont l'excentricité, l'obliquité et la précession des équinoxes. Les paramètres de Milankovitch sont notamment utilisés dans le cadre de la théorie astronomique des paléoclimats. **...
*** La forme de l'orbite terrestre varie dans le temps entre une forme quasi circulaire (excentricité faible de 0,0034) et une forme plus elliptique (excentricité élevée de 0,058). La principale composante de cette variation fluctue sur une période de 413 000 ans. D'autres composants de cette variation fluctuent sur des périodes entre 95 000 et 125 000 ans. L'excentricité actuelle de l'orbite de la Terre est de 0,0167 et est décroissante. ***
L’équipe du GIEC va pouvoir cesser ses couteux déplacements G1 à "G" (j'ai) pas mal profité , surtout de répandre ses contraintes infondées ses infos permanentes , stressantes sur nos médias , Un procès pour affirmations mensongères dénuées de preuve avec remboursement des frais occasionnés serait un minimum..
Encore votre propagande de climatoceptique ?
Les cycles de glaciation et réchauffement ne se sont jamais produit aussi rapidement, preuve que remettre dans l'atmosphère des milliards de tonnes de CO2 (en brulant du pétrole) n'est pas neutre.
Seuls les automobilistes individualistes ne cherchent qu'à protéger leur petit confort immédiat.