Alors que l'Assemblée nationale se prononcera le 31 octobre sur l'accord franco-italien du 30 janvier 2012 engageant la France envers l'Italie pour la construction d'une nouvelle ligne ferroviaire entre Lyon et Turin, les opposants organisent la riposte. Ils tiendront une conférence de presse à Lyon le 21 octobre afin de rappeler les éléments à charge du projet.
"Le coût évalué à 26,1 milliards par la Cour des Comptes et la Direction du Trésor contre 12 milliards à l'époque", "l'ajout de la desserte Chambéry estimé à 4,145 milliards alors que la ville est actuellement desservie en 2h50" et enfin, "la promesse de 300.000 camions sur l'autoroute ferroviaire existante alors qu'ils en roulent moins de 27.000 en 2012 après un milliard d'investissements".
Dans la situation de contrainte budgétaire et de pression fiscale actuelle, les opposants demandent aux députés de réfléchir aux conséquences d'un "engagement supérieur de la France envers l'Italie". Et cela, sans soutien véritable de l'Europe selon eux : "le mot Euro n'apparaît qu'une fois dans le projet de loi pour évoquer une subvention de 671 millions, dans l'accord le mot Euro n'apparaît pas".
Les opposants appellent donc les députés et sénateurs à ne pas ratifier le texte qui leur sera proposé à partir de la fin du mois sur le sujet.