En pleine canicule, certains n'hésitent pas à ouvrir des bouches à incendies dans la rue, voire d'installer des piscines sur le macadam. Les policiers de Lyon avertissent sur les dangers du "street-pooling".
Mercredi 26 juin, vers 3 boulevard Lénine à Vénissieux, les policiers sont obligés d'utiliser des gaz lacrymogènes pour évacuer plusieurs individus qui avaient ouvert une bouche à incendie, mais aussi installé une piscine sur la voie publique. Cette pratique du "street-pooling", revient chaque année dans l'agglomération de Lyon durant les périodes de canicule. Des individus forcent les bouches à incendies puissent laisse s'écouler l'eau jusqu'à l'intervention de la police et des pompiers.
Sur les réseaux sociaux, les policiers du Rhône ont ainsi tenu à avertir sur les dangers du street-pooling : accidents, électrocution, risques pour l’approvisionnement d’eau... “l’ouverture forcée des bouches à incendie nuit à la sécurité à tous”, “Mieux vaut rester à l'ombre chez soi... qu'en garde à vue !”
La pratique du street-pooling peut être assimilé à une “destruction, dégradation et détérioration d'un bien destiné à l'utilité publique”, punie jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.